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quinta-feira, 21 de julho de 2011

NUMBERS, MEET CONTEXT

21 July 2011 Gisha גישה http://www.gisha.org (Israel)

A whole year has passed since the Israeli government decided to "expand the civilian policy toward the Strip" and "ease" the closure. Perhaps the Coordinator of Government Activities in the Territories was (rightly) concerned that on the first anniversary of the decision, the results weren't obvious enough; and so, in honor of the occasion, COGAT published a report on the implementation of measures intended to ease the closure.

As usual, we hardly have any reservations about the numbers published by COGAT. However, we continue to recommend that the data be examined in a wider context. In a broader context, the report's self-congratulatory nature is a little less persuasive. The security context provided by the report – it opens with statistics on rocket fire on Israel during the past year – is important, but needs to be examined alongside Israel's obligations under international law, the government's promises and the real needs of the residents of Gaza. What would the numbers look like then?

(COGAT report)For instance, the report states: "Israel is working with the international community and the Palestinian Authority to advance and streamline procedures for the approval of internationally-funded projects. To this end a coordination and monitoring mechanism has been set up for the implementation of internationally funded projects in accordance with security considerations. So far 163 internationally funded projects were approved for implementation".

And in the broader context? The United Nations Relief and Works Agency (UNRWA), whose projects account for half of those approved by Israel last year, reports that this still only represents 27% of the projects they wish to implement in their recovery and reconstruction plan. For example, of 100 schools the agency seeks to build, only 42 were approved, and as getting clearance for materials still involves cumbersome bureaucratic procedures, actual construction has begun on only half of the schools. "Advancing and streamlining", indeed.

The report continues: "In the past year, 29,715 Palestinians entered Israel from the Gaza Strip. Additionally, Israel decided to increase the quota of traders entering Israel to 70 per day. In the past year 7,282 traders entered from the Gaza Strip for business reasons in Israel, Judea and Samaria [the West Bank], and abroad as part of the ongoing economic activities in the Gaza Strip".

And back to the broader context. It is interesting to compare those numbers to the average of half a million workers who left Gaza every month on the eve of the Second Intifada. Furthermore, permits issued today are only for "senior businesspeople", defined as those whose exit would contribute to improving the Gaza economy. The few women traders in Gaza, as well as young merchants, who want to build commercial ties with Israel and the West Bank, generally do not receive permits. Israel is thereby ignoring the common wisdom that small businesses are a driver of economic development.

From the report: "In the framework of the Cabinet's decision on agricultural exports, the export project, in cooperation with the Netherlands to export strawberries and carnations continued. In addition it had been decided to export bell-peppers, but the exports stopped due to low quality of the produce that did not meet European standards. As an alternative the export of cherry tomatoes to European markets was approved".

Here too, the context puts a damper on the good news. In the first five months of 2011, Israel may have allowed export of agricultural produce to Europe at the economically negligible volume of around two truckloads per day, but it has now been more than two months since a single truckload of goods left Gaza. Besides, as opposed to the government's December decision and repeated promises made to international actors, the export of textile and furniture from the Gaza Strip has still not been approved.

(Furniture manufactured in Gaza. Photo: Mohammed Azaiza)

Certain measures have indeed been taken over the past year to "ease" the closure, and we welcome those. But when seen in the broader context of the needs of Gaza residents and promises made to them, it's clear that overall, progress has come too little and too late.

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terça-feira, 21 de junho de 2011

Journée mondiale des réfugiés - Le droit au retour des réfugiés palestiniens, enjeu central pour la paix au Proche-Orient

20 Juin 2011, l’Association France Palestine Solidarité http://www.france-palestine.org (France)

Paris, le 20 juin 2011

Alors que des milliers de réfugiés palestiniens ont tenté de franchir les frontières d’Israël à partir du Liban et de la Syrie le 15 mai dernier, anniversaire de la Nakba, l’armée israélienne n’a pas hésité à tirer, faisant 13 morts et plusieurs centaines de blessés – l’Association France Palestine Solidarité (AFPS) souligne que l’enjeu des réfugiés est plus que jamais central pour la résolution du conflit au Proche-Orient. L’AFPS rappelle la nécessité absolue pour Israël de se conformer au droit international, en particulier quant au droit au retour aux réfugiés palestiniens.

« Les événements du 15 mai dernier sont révélateurs de la nécessité pour Israël de reconnaître le droit au retour des réfugiés palestiniens » a déclaré Jean-Claude Lefort, président de l’AFPS. « Les réfugiés palestiniens constituent la plus importante population de réfugiés au monde. En reconnaissant ce droit, condition admise par Israël en 1949 pour devenir membre de l’ONU, il s’agit de donner satisfaction aux aspirations légitimes des Palestiniens et d’appliquer le droit international, afin d’arriver à une paix juste et durable au Proche-Orient. » a-t-il ajouté.

Entre 1947 et 1949, quelque 800 000 Palestiniens, soit 85% de la population palestinienne, furent expulsés d’environ 500 villes et villages par les forces qui allaient devenir l’armée israélienne puis par Israël. Aujourd’hui, l’essor démographique fait que ce sont plus de 4,8 millions de réfugiés palestiniens qui vivent en Jordanie, au Liban, en Syrie et dans les territoires palestiniens occupés eux-mêmes. Israël a adopté dès 1950 une « loi des absents » permettant à l’État israélien de récupérer les biens des Palestiniens empêchés d’habiter leurs propriétés.

Les conditions de vie des réfugiés sont très souvent extrêmement difficiles, particulièrement au Liban. Un récent rapport de l’UNRWA indique qu’à Gaza, les réfugiés – qui composent les deux tiers de la population – souffrent d’un taux de chômage de 45,3%, en raison du blocus illégal imposé par Israël.

La résolution 194 de l’Assemblée générale de l’ONU, adoptée en décembre 1948, a établi le droit de retour des réfugiés palestiniens. Alors que certains paramètres d’une paix au Proche-Orient sont sur le devant de la scène – notamment la reconnaissance d’un État palestinien dans les frontières de 1967, avec Jérusalem-Est comme capitale – le droit au retour des réfugiés palestiniens ne peut être oublié. L’AFPS réaffirme son attachement au règlement de ce problème et du même coup à une solution pacifique et durable au conflit du Proche-Orient sur la base du droit.

sexta-feira, 17 de junho de 2011

Les organes de propagande israéliens mentent : le bateau français pour Gaza est sur le départ

17 juin 2011, Association France Palestine Solidarité http://www.france-palestine.org (France)

CCIPPP

le bateau français fait partie de la Flottille II, et comme les autres bateaux de cette flottille, il accostera à Gaza à la fin du mois!

Le Ynet, organe de propagande israélien, fabule. À la date du 15 juin au soir, il annonce en haut de sa page qu’il n’y aura plus de bateau français pour Gaza et ce, dit-il, grâce à la pression exercée par la « communauté » juive de France, qui a envoyé plus de 500 lettres aux députés et a contacté les agences d’assurance. Ce site, pourtant réputé être le plus visité d’Israël, est membre du groupe de presse du premier journal du pays, le Yediot Aharonot. Professionnel donc, ce qui ne l’empêche pas de fabriquer sa propre réalité : il y a déjà un bateau français pour Gaza !voire deux !!Il y a déjà des centaines d’inscrits pour le départ de ce bateau, (et il faut élire parmi eux ceux qui feraient partie de la « délégation »), dont des députés européens et nationaux, dont des médias français. le bateau français fait partie de la Flottille II, et comme les autres bateaux de cette flottille, il accostera à Gaza à la fin du mois!

Là n’est pas le sujet. Pourquoi un bateau français pour Gaza, et pourquoi cette flottille ? Le dernier rapport de l’UNRWA, agence de l’ONU établie en 1950 pour prendre en charge les réfugiés palestiniens, est sorti pratiquement le même jour que les mensonges de Ynet. Il faisait le bilan des 4 années déjà écoulées du blocus imposé à Gaza. Il parle d’une catastrophe humanitaire qui ne fait que s’accentuer. La moitié de la population du secteur, estimée à 1 million 657 mille personnes, ne travaille pas, et ceux qui vivent avec moins de 1.25 dollars par jour (moins de 1 euro) sont estimés à 300 000 personnes selon la banque mondiale, ce chiffre a triplé depuis le siège selon la même source. En plus, tout manque à Gaza : les médicaments, le fuel pour faire fonctionner les générateurs d’électricité dans les hôpitaux, puisque la majorité des stations d’électricité a été bombardée et détruite par l’armée israélienne. Tout est en suspens et en dégradation à Gaza. Ceci a valu au secteur d’être appelé la plus grande prison à ciel ouvert au monde, et selon ce même rapport de l’UNRWA une des régions les plus pauvres au monde.

Il faut lever le siège de Gaza. Immédiatement. Comme partout, il est illégal et inhumain d’assiéger une société entière. La position qui défend ce siège, en liant sa levée aux suites des négociations de paix (complètement gelées !) est d’un cynisme effroyable. Elle autorise la poursuite de la tuerie en cours pour des considérations d’ordre politique. Si l’ONU, qui a déjà condamné ce siège, est paralysée par ses équilibres internes et n’arrive pas à mettre en applications ses décisions, les hommes et les femmes libres de par le monde, ont le droit – et le devoir – d’agir pour attirer l’attention sur la situation de la population de Gaza, pour soulever l’indignation générale à son égard, pour la condamner, et pour participer selon leurs moyens à lui mettre fin. Voilà les objectifs de cette flottille dont fait partie le bateau français.

Des dizaines de milliers de citoyens ont participé à la campagne « un bateau français pour Gaza ». Ils et elles ont donné 600 000 Euros qui ont rendu possible l’achat des bateaux. Des concerts, des meetings, des tournées ont été organisés partout en France en soutien à cette campagne. Des associations juives, françaises et européennes, y ont participé et participent à la flottille ,qui démontrent l’usurpation faite de la qualité de « juif », et la dangereuse et dégoutante instrumentalisation d’une illusoire « communauté » juive de France qui serait aux ordres du gouvernement Israélien.

La coalition qui a lancé la campagne est constituée conjointement du « Collectif français pour une paix juste entre palestiniens et israéliens » et de la «plateforme française des ONG pour la Palestine », rejoints par d’autres coalisions dont celles régionales représentatives de l’ensemble du pays.Le bateau français naviguera vers Gaza au sein de la flottille internationale II, pour porter les valeurs de paix juste, du droit à la dignité humaine, à la liberté, et celles de la solidarité internationale, contre la barbarie. Voilà la vérité du terrain.

http://www.protection-palestine.org...

quarta-feira, 15 de junho de 2011

Le blocus condamne près de la moitié des habitants de Gaza au chômage, selon l’ONU

14 juin 2011, L’Association France Palestine Solidarité (AFPS) http://www.france-palestine.org (France)

Le Monde et AFP

Avec un taux de chômage s’élevant à 45,2 %, la bande de Gaza est l’un des territoires les plus sinistrés au monde, affirme l’Agence de l’ONU pour l’aide aux réfugiés palestiniens (UNRWA) dans un rapport publié mardi 14 juin à l’approche du 5e anniversaire du blocus du territoire palestinien par Israël.Le chiffre s’appuie sur la définition de l’Organisation internationale du travail (OIT), augmentée d’une évaluation de la population en âge de travailler qui a renoncé à chercher un emploi, faute de perspectives.

Il s’agit d’une légère amélioration par rapport aux 45,7 % enregistrés sur la même période de 2009, mais une dégradation par rapport aux 42 % du premier semestre 2010. "Ce sont des tendances dérangeantes", commente le porte-parole de UNRWA, Chris Gunness, dans le rapport, jugeant "difficile de comprendre la logique" du blocus israélien, qui "appauvrit délibérément autant de personnes et condamne à l’indigence des centaines de milliers de personnes potentiellement productives", sans, selon lui, affaiblir le mouvement Hamas, au pouvoir à Gaza.

DISPARITION DE NOMBREUX EMPLOIS PRIVÉS
"Notre recherche montre que depuis 2007 le Hamas est parvenu à augmenter l’emploi public d’environ un cinquième", souligne Chris Gunness, relevant que de nombreux emplois privés ont disparu dans le même temps. "Si le but de la politique de blocus était d’affaiblir l’administration du Hamas, les chiffres de l’emploi public indiquent que cela a échoué", ajoute-t-il.

Israël impose un blocus à Gaza depuis la capture d’un de ses soldats en juin 2006, renforcé un an plus tard à la suite de la prise de contrôle du territoire par le Hamas. Il l’a ensuite assoupli, sous les intenses pressions internationales, après l’assaut meurtrier de sa marine le 31 mai 2010 dans les eaux internationales contre une flottille humanitaire à destination de Gaza. Mais il a maintenu des restrictions très importantes à la circulation des personnes, ainsi qu’un strict blocus maritime et l’interdiction quasi totale des exportations.

http://www.lemonde.fr/proche-orient