13 Décembre 2011, Association France Palestine Solidarité http://www.france-palestine.org (France)
Alhadathnews
La Commission des droits de l’homme du Parlement européen et le Comité des relations avec le Conseil législatif palestinien ont annoncé hier l’adoption d’une proposition visant à déclarer une campagne internationale au début de l’année prochaine pour la libération des prisonniers et des détenus qui croupissent dans les geôles israéliennes
Cela est arrivé dans le sillage de la réunion qui s’est tenue au Parlement européen en présence de Issa Qaraqe, ministre palestinien des prisonniers, accompagné d’une délégation composée d’ institutions de protection des droits humains, de la société civile palestinienne, de l’ambassadeur de la Palestine au Parlement européen et de Leila Shahid, avec des membres du Parlement et du Conseil du Sénat belge ainsi que organisations de la société civile Belge.
Dans son discours le ministre Qaraqe a demandé au parlement européen d’adopter des décisions claires pour la libération des prisonniers palestiniens similaires aux décisions prises pour la libération du soldat israélien Gilad Shalit.
Il a ajouté que la détention du soldat Shalit, avancée comme excuse au cours des cinq dernières années, est terminée et qu’ il y avait une responsabilité internationale à travailler de façon équilibrée pour la libération des prisonniers palestiniens, en particulier les prisonniers et détenus détenus avant la signature des accords d’Oslo, les malades , les handicapés, les femmes, les enfants et les membres du parlement palestinien élus comme Marwan Barghouti, Ahmad Saadat, Hassan Youssef, et d’autres.
Après avoir écouté le discours du ministre des prisonniers et l’intervention de Fadwa Barghouti, de Nasser Al Rayes d’Al-Haq, de Quzmar Khalid du mouvement mondial pour la défense des enfants, de Francis Saher de la Fondation Addameer ainsi que les délibérations et les commentaires des membres du Parlement européen, la présidence du Parlement européen a annoncé l’adoption d’une campagne pour la libération des prisonniers et l’envoi des missions d’enquête dans les prisons de l’occupation afin de déterminer les conditions inhumaines subies par les prisonniers en violation de tous les principes et valeurs du droit international humanitaire.
Issa Qaraqea a appelé le parlement européen à soutenir et à appuyer les efforts du Président Mahmoud Abbas et du gouvernement palestinien pour libérer les prisonniers comme base pour une paix juste dans la région et de tester la crédibilité d’Israël dans la coexistence égale avec les Palestiniens.
Il a aussi demandé de faire pression pour le respect et la mise en œuvre de l’accord signé il y a quelques années entre le Président Abbas et Ehoud Olmert qui concerne la libération d’un plus grand nombre de prisonniers, après la libération du deuxième groupe de prisonniers suivant l’accord Shalit.
Il a demandé aussi l’intervention du Parlement européen pour mettre fin aux poursuites des ex-détenus et aux restrictions imposées sur leurs déplacements et leur travail ainsi que la levée de toutes les mesures arbitraires prises contre les détenus palestiniens dans les prisons israéliennes comme le confinement et l’isolement, le droit de visite à la population de la bande de Gaza, le droit aux études universitaires des prisonniers et le rétablissement des autres droits humains qui leur ont été confisqués.
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terça-feira, 13 de dezembro de 2011
sexta-feira, 9 de dezembro de 2011
NETANYAHU ET LES PRINTEMPS ARABES
7 décembre 2011, Association France Palestine Solidarité (AFPS) http://www.france-palestine.org (France)
Charles Enderlin - blog
Un pouvoir idéologique a toujours tendance à placer la réalité au service de ses idées. La situation présente, explique-t-il, est éphémère. Car, si le danger n’est pas immédiat, l’avenir est inexorablement porteur de catastrophes.
C’est ainsi que, le 10 juillet 1996. Premier ministre, fraichement élu, Benjamin Netanyahu expliquait dans un discours devant le Congrès à Washington que l’absence de démocratie dans le monde arabe l’empêchait de faire des concessions territoriales : « […] Nous devons appliquer les standards de la démocratie et des droits de l’homme au Proche orient. Je crois que chaque musulman, chaque chrétien et chaque Juifs de la région a droit à cela. Je ne pense pas que nous devons accepter l’idée que le Proche Orient soit le dernier sanctuaire isolé « sans démocratie » pour toujours à l’exception d’Israël. Le Proche-Orient n’a pas encore réalisé ce passage fondamental de l’autocratie vers la démocratie. Cela ne veut pas dire que nous ne pouvons pas avoir la paix dans cette région, une paix avec des régimes non démocratiques. Je crois que nous le pouvons. C’est un fait, nous avons eu de tels accords de paix. Mais, ils peuvent être caractérisés que comme étant une paix défensive, où nous devons conserver des acquis essentiels pour la défense de notre pays et suffisants pour [notre dissuasion].Jusqu’à ce que la démocratisation existe dans la région, la voie correcte pour le monde démocratique, conduit par les Etats-Unis, doit être de renforcer la seule démocratie du Proche Orient, Israël »
Mais pas n’importe quelle démocratie. Les Printemps arabes sont, pour Benjamin Netanyahu, porteurs de tous les dangers. Le 23 novembre dernier, à la Knesset, il a ainsi défini les raisons pour lesquelles Israël ne pouvait pas faire certaines concessions : « Le Moyen Orient n’est pas un endroit pour les naïfs. En février dernier, j’étais debout à ce podium lorsque des millions d’égyptiens descendaient dans les rues du Caire. Des commentateurs et de nombreux membres de l’opposition m’avaient expliqué que nous étions à l’orée d’une nouvelle ère de libéralisme et de progrès qui évacuerait l’ordre ancien. J’avais répondu en espérant que ce serait le cas mais qu’en dépit de tous nos espoirs, il était probable qu’une vague islamiste inonde les pays arabes, une vague antioccidentale, antilibérale, anti-israélienne et, en fin de compte, anti-démocratique. Ils disaient que je voulais alarmer le public, que je ne voyais pas que j’étais du mauvais côté de l’histoire, que je ne voyais pas la direction que prenaient les choses. [Les printemps arabes] bougent, n’avancent pas dans le sens du progrès, mais reculent. […] Je vous demande aujourd’hui, qui n’a pas compris l’histoire ? Je me souviens : nombreux d’entre vous me lançaient des appels- et quels appels !- afin que je saisisse l’occasion et fasse des concessions précipitées. C’est le moment disiez vous ! Ne ratez pas l’occasion ! Mais je ne fonde pas la politique d’Israël sur une illusion. La terre tremble ! Nous ne savons pas qui contrôlera toute terre à laquelle nous renoncerions. Pas demain, pas cette après midi. Nous voyons que la réalité change, elle change partout. Qui ne voit pas cela [fait l’autruche] se cache la tête dans le sable Cela n’empêchait pas [certaines] personnes de venir et de proposer : « Donnez ! Renoncez ! ». J’ai répondu : « Nous voulons parvenir à un accord avec les Palestiniens car nous ne voulons pas d’un état binational, mais nous insistons pour que ce soit sur des fondements stables et surs. […] Je ne suis pas prêt à ignorer la réalité. Je ne suis pas prêt à ignorer les dangers. Je ne suis pas prêt à ignorer l’Histoire. Je ne suis pas prêt à ignorer le présent et à renoncer à une seule de nos exigences de sécurité qui ont augmenté en raison des crises récentes et n’ont pas diminué. Ce n’est pas le moment d’y renoncer et de foncer de l’avant. C’est le moment d’être extrêmement prudent dans la gestion de nos contacts avec les Palestiniens. […]. » Et d’accuser Mahmoud Abbas, le Président palestinien de refuser le dialogue car « le Premier ministre israélien n’est pas prêt d’accepter ses conditions ».
Tom Friedman, l’éditorialiste du New York Times a repris les arguments de Netanyahu. D’abord en rappelant que Netanyahu avait accusé l’administration Obama d’avoir poussé Hosny Moubarak vers la démission au lieu de le soutenir. Faux ! Les dictateurs arabes ont été destitués par leurs peuples. En Égypte, le régime avait organisé les élections les plus truquées de son histoire. L’année dernière il avait fait élire 209 députés du parti au pouvoir sur 211. Quand à la montée de l’Islamisme, elle est due avant tout aux régimes autocratiques qui pendant des décennies n’ont pas permis le développement de partis d’opposition libéraux, séculaires et démocratiques. La seule opposition organisée se trouvait dans les mosquées.
Les succès électoraux des islamiques ne devraient donc pas surprendre. Ils se sont développés sur un terreau fertile. Occupés à s’enrichir, les dictateurs ont systématiquement délaissé leurs classes pauvres, les abandonnant aux intégristes. En Égypte, où l’illettrisme dépasse les 40%, la mosquée, tenue par les Frères musulmans est non seulement un lieu de culte mais aussi un centre d’aide sociale et éducative. C’est là que le petit peuple ressentait un sentiment de dignité.
Bien entendu, la théologie de la Confrérie est anti-occidentale et anti-juive. Voir mon livre : « Le grand aveuglement. Israël et l’irrésistible ascension de l’Islam radical » Confrontés à la réalité à l’approche d’un pouvoir dont ils ont toujours rêvé, les islamistes sauront-ils faire preuve de pragmatisme ? Pour certains d’entre eux, peut-être. Pour d’autres certainement non. L’armée égyptienne qui, aujourd’hui, assume le pouvoir, laissera t’elle le pays devenir un second Pakistan ? Ou une deuxième Libye ? Ce n’est pas sur. Dans tous les cas, cette révolution est loin d’être achevée. Sur son blog de Foreign Policy, Stephen Walt rappelle que ces changements de régime, ne sont jamais rapides mais s’étendent sur des décennies. Parfois plus. Le combat des jeunes révolutionnaires arabes, des blogueurs et des militants des droits de l’homme en est à ses tous débuts. Après avoir renversé les dictatures en place, vont-ils devoir affronter une autocratie islamique ? Probablement.
Reste la question d’Israël dont l’environnement stratégique s’est sérieusement détérioré, avec au nord, le Hezbollah dominant le Liban, au nord, au sud Gaza tenu par le Hamas et la crainte d’une Egypte tombant dans l’escarcelle de l’Islam radical alors que ses relations avec la Turquie sont au plus mal. Un isolement grandissant qui inquiète également Washington. Le secrétaire américain à la défense, Leon Panetta a lancé, vendredi dernier un appel au gouvernement israélien pour qu’il se tourne vers l’Egypte, la Turquie et ses autres partenaires sécuritaires dans la région, rétablisse de bonnes relations avec ces pays et fasse des efforts pour arriver à la paix avec les Palestiniens. La présidence du conseil à Jérusalem s’est empressée de lui répondre en rejetant la responsabilité du gel du processus de paix sur les Palestiniens.
Mahmoud Abbas, le Président de l’autorité autonome refuse toute négociation directe avec Benjamin Netanyahu aussi longtemps que se poursuivront les activités de colonisations en Cisjordanie et à Jérusalem Est. Il insiste pour que les termes de référence des pourparlers soient fondés sur la ligne de 1967. Des conditions que le Premier ministre israélien refuse.
Mais, en fait, les Palestiniens ont soumis des propositions que les Israéliens ont refusé de recevoir. C’était le 14 novembre dernier, à Jérusalem au cours d’une réunion du Quartet (les représentants des Etats-Unis, de l’ONU, de l’Europe et de la Russie). Saeb Erekat a présenté un premier document proposant que la frontière de l’état palestinien soit basée sur la ligne de 1967, avec un échange de territoire portant sur 1,9 % de la Cisjordanie. Un second document décrivait les arrangements de sécurité proposés par l’OLP. Une force internationale serait déployée le longe de la frontière avec Israël et dans la vallée du Jourdain. La Palestine serait démilitarisée et ne conclurait pas d’alliance militaire avec des pays hostiles à Israël. Le lendemain, le 15 novembre, Yitzhak Molho,le représentant israélien a répondu au quartet qu’il ne pouvait pas coopérer avec une telle procédure et que les Palestiniens devaient accepter des négociations directes. En raison de ces fuites, le quartet a rappelé les Palestiniens à l’ordre en leur conseillant de reprendre les négociations directes Cela dit, ce n’est pas la première fois que Molho refuse des propositions palestiniennes. Lors d’une rencontre aux Nations Unies en septembre 2010, Saeb Erekat, le principal négociateur d’Abbas a, en présence d’Hilary Clinton présenté un dossier de plusieurs centaines de pages à Molho. Ce dernier a expliqué qu’il ne pouvait pas les recevoir, car cela produirait une crise gouvernementale en Israël...
En tout cas, sur la scène internationale, l’attitude du gouvernement Netanyahu suscite, de plus en plus de scepticisme quand à sa volonté de parvenir à un accord. Le 22 septembre 2011, Bill Clinton, l’ancien président des Etats-Unis a rejeté la responsabilité de l’impasse sur Israël. « C’est le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, dont le gouvernement a déplacé les bornes (goalposts) lors de sa prise du pouvoir, et dont l’ascension représente la raison majeure de l’absence d’accord de paix israélo-palestinien […] Il y a deux principales raisons à l’absence d’une paix globale : « la réticence de l’administration Netanyahu à accepter les termes de l’accord de Camp David (2000) et un mouvement démographique en Israël qui rend l’opinion publique israélienne moins disposée envers la paix. » […] Le gouvernement Netanyahu a reçu toutes les assurances que les gouvernements israéliens précédents avaient demandées, mais maintenant il ne les acceptera pas pour signer la paix. […] Il s’est éloigné du consensus de paix, rendant un accord sur le statut final plus difficile […] Le roi d’Arabie Saoudite a rassemblé tous les Etats arabes pour dire aux Israéliens : « Si vous parvenez à un accord avec les Palestiniens, nous vous accorderons immédiatement, non seulement la reconnaissance mais aussi, un partenariat politique, économique et sécuritaire. » […]. Voilà comment nous en sommes arrivés là. […] Les vrais cyniques croient que l’appel fréquent du gouvernement Netanyahu pour des négociations sur les frontières et autres signifie qu’il n’a simplement pas l’intention de renoncer à la Cisjordanie. »
Bill Clinton ne va pas au bout de son raisonnement. Benjamin Netanyahu, son gouvernement, sa majorité à la Knesset, le Likoud son parti, ne veulent pas d’un état palestinien dans les limites qui, seules, permettraient un accord avec l’OLP. Cela, pour des raisons idéologiques, car, pour eux, la Cisjordanie est la Judée-Samarie biblique, la Terre d’Israël et Jérusalem la capitale réunifiée et indivisible de l’état juif. La droite nationaliste au pouvoir et ses alliés religieux n’y renonceront pas. Un situation que le caricaturiste du quotidien Haaretz résumait ainsi :
Publié sur le blog de Charles Enderlin, hébergé par Franc
Charles Enderlin - blog
Un pouvoir idéologique a toujours tendance à placer la réalité au service de ses idées. La situation présente, explique-t-il, est éphémère. Car, si le danger n’est pas immédiat, l’avenir est inexorablement porteur de catastrophes.
C’est ainsi que, le 10 juillet 1996. Premier ministre, fraichement élu, Benjamin Netanyahu expliquait dans un discours devant le Congrès à Washington que l’absence de démocratie dans le monde arabe l’empêchait de faire des concessions territoriales : « […] Nous devons appliquer les standards de la démocratie et des droits de l’homme au Proche orient. Je crois que chaque musulman, chaque chrétien et chaque Juifs de la région a droit à cela. Je ne pense pas que nous devons accepter l’idée que le Proche Orient soit le dernier sanctuaire isolé « sans démocratie » pour toujours à l’exception d’Israël. Le Proche-Orient n’a pas encore réalisé ce passage fondamental de l’autocratie vers la démocratie. Cela ne veut pas dire que nous ne pouvons pas avoir la paix dans cette région, une paix avec des régimes non démocratiques. Je crois que nous le pouvons. C’est un fait, nous avons eu de tels accords de paix. Mais, ils peuvent être caractérisés que comme étant une paix défensive, où nous devons conserver des acquis essentiels pour la défense de notre pays et suffisants pour [notre dissuasion].Jusqu’à ce que la démocratisation existe dans la région, la voie correcte pour le monde démocratique, conduit par les Etats-Unis, doit être de renforcer la seule démocratie du Proche Orient, Israël »
Mais pas n’importe quelle démocratie. Les Printemps arabes sont, pour Benjamin Netanyahu, porteurs de tous les dangers. Le 23 novembre dernier, à la Knesset, il a ainsi défini les raisons pour lesquelles Israël ne pouvait pas faire certaines concessions : « Le Moyen Orient n’est pas un endroit pour les naïfs. En février dernier, j’étais debout à ce podium lorsque des millions d’égyptiens descendaient dans les rues du Caire. Des commentateurs et de nombreux membres de l’opposition m’avaient expliqué que nous étions à l’orée d’une nouvelle ère de libéralisme et de progrès qui évacuerait l’ordre ancien. J’avais répondu en espérant que ce serait le cas mais qu’en dépit de tous nos espoirs, il était probable qu’une vague islamiste inonde les pays arabes, une vague antioccidentale, antilibérale, anti-israélienne et, en fin de compte, anti-démocratique. Ils disaient que je voulais alarmer le public, que je ne voyais pas que j’étais du mauvais côté de l’histoire, que je ne voyais pas la direction que prenaient les choses. [Les printemps arabes] bougent, n’avancent pas dans le sens du progrès, mais reculent. […] Je vous demande aujourd’hui, qui n’a pas compris l’histoire ? Je me souviens : nombreux d’entre vous me lançaient des appels- et quels appels !- afin que je saisisse l’occasion et fasse des concessions précipitées. C’est le moment disiez vous ! Ne ratez pas l’occasion ! Mais je ne fonde pas la politique d’Israël sur une illusion. La terre tremble ! Nous ne savons pas qui contrôlera toute terre à laquelle nous renoncerions. Pas demain, pas cette après midi. Nous voyons que la réalité change, elle change partout. Qui ne voit pas cela [fait l’autruche] se cache la tête dans le sable Cela n’empêchait pas [certaines] personnes de venir et de proposer : « Donnez ! Renoncez ! ». J’ai répondu : « Nous voulons parvenir à un accord avec les Palestiniens car nous ne voulons pas d’un état binational, mais nous insistons pour que ce soit sur des fondements stables et surs. […] Je ne suis pas prêt à ignorer la réalité. Je ne suis pas prêt à ignorer les dangers. Je ne suis pas prêt à ignorer l’Histoire. Je ne suis pas prêt à ignorer le présent et à renoncer à une seule de nos exigences de sécurité qui ont augmenté en raison des crises récentes et n’ont pas diminué. Ce n’est pas le moment d’y renoncer et de foncer de l’avant. C’est le moment d’être extrêmement prudent dans la gestion de nos contacts avec les Palestiniens. […]. » Et d’accuser Mahmoud Abbas, le Président palestinien de refuser le dialogue car « le Premier ministre israélien n’est pas prêt d’accepter ses conditions ».
Tom Friedman, l’éditorialiste du New York Times a repris les arguments de Netanyahu. D’abord en rappelant que Netanyahu avait accusé l’administration Obama d’avoir poussé Hosny Moubarak vers la démission au lieu de le soutenir. Faux ! Les dictateurs arabes ont été destitués par leurs peuples. En Égypte, le régime avait organisé les élections les plus truquées de son histoire. L’année dernière il avait fait élire 209 députés du parti au pouvoir sur 211. Quand à la montée de l’Islamisme, elle est due avant tout aux régimes autocratiques qui pendant des décennies n’ont pas permis le développement de partis d’opposition libéraux, séculaires et démocratiques. La seule opposition organisée se trouvait dans les mosquées.
Les succès électoraux des islamiques ne devraient donc pas surprendre. Ils se sont développés sur un terreau fertile. Occupés à s’enrichir, les dictateurs ont systématiquement délaissé leurs classes pauvres, les abandonnant aux intégristes. En Égypte, où l’illettrisme dépasse les 40%, la mosquée, tenue par les Frères musulmans est non seulement un lieu de culte mais aussi un centre d’aide sociale et éducative. C’est là que le petit peuple ressentait un sentiment de dignité.
Bien entendu, la théologie de la Confrérie est anti-occidentale et anti-juive. Voir mon livre : « Le grand aveuglement. Israël et l’irrésistible ascension de l’Islam radical » Confrontés à la réalité à l’approche d’un pouvoir dont ils ont toujours rêvé, les islamistes sauront-ils faire preuve de pragmatisme ? Pour certains d’entre eux, peut-être. Pour d’autres certainement non. L’armée égyptienne qui, aujourd’hui, assume le pouvoir, laissera t’elle le pays devenir un second Pakistan ? Ou une deuxième Libye ? Ce n’est pas sur. Dans tous les cas, cette révolution est loin d’être achevée. Sur son blog de Foreign Policy, Stephen Walt rappelle que ces changements de régime, ne sont jamais rapides mais s’étendent sur des décennies. Parfois plus. Le combat des jeunes révolutionnaires arabes, des blogueurs et des militants des droits de l’homme en est à ses tous débuts. Après avoir renversé les dictatures en place, vont-ils devoir affronter une autocratie islamique ? Probablement.
Reste la question d’Israël dont l’environnement stratégique s’est sérieusement détérioré, avec au nord, le Hezbollah dominant le Liban, au nord, au sud Gaza tenu par le Hamas et la crainte d’une Egypte tombant dans l’escarcelle de l’Islam radical alors que ses relations avec la Turquie sont au plus mal. Un isolement grandissant qui inquiète également Washington. Le secrétaire américain à la défense, Leon Panetta a lancé, vendredi dernier un appel au gouvernement israélien pour qu’il se tourne vers l’Egypte, la Turquie et ses autres partenaires sécuritaires dans la région, rétablisse de bonnes relations avec ces pays et fasse des efforts pour arriver à la paix avec les Palestiniens. La présidence du conseil à Jérusalem s’est empressée de lui répondre en rejetant la responsabilité du gel du processus de paix sur les Palestiniens.
Mahmoud Abbas, le Président de l’autorité autonome refuse toute négociation directe avec Benjamin Netanyahu aussi longtemps que se poursuivront les activités de colonisations en Cisjordanie et à Jérusalem Est. Il insiste pour que les termes de référence des pourparlers soient fondés sur la ligne de 1967. Des conditions que le Premier ministre israélien refuse.
Mais, en fait, les Palestiniens ont soumis des propositions que les Israéliens ont refusé de recevoir. C’était le 14 novembre dernier, à Jérusalem au cours d’une réunion du Quartet (les représentants des Etats-Unis, de l’ONU, de l’Europe et de la Russie). Saeb Erekat a présenté un premier document proposant que la frontière de l’état palestinien soit basée sur la ligne de 1967, avec un échange de territoire portant sur 1,9 % de la Cisjordanie. Un second document décrivait les arrangements de sécurité proposés par l’OLP. Une force internationale serait déployée le longe de la frontière avec Israël et dans la vallée du Jourdain. La Palestine serait démilitarisée et ne conclurait pas d’alliance militaire avec des pays hostiles à Israël. Le lendemain, le 15 novembre, Yitzhak Molho,le représentant israélien a répondu au quartet qu’il ne pouvait pas coopérer avec une telle procédure et que les Palestiniens devaient accepter des négociations directes. En raison de ces fuites, le quartet a rappelé les Palestiniens à l’ordre en leur conseillant de reprendre les négociations directes Cela dit, ce n’est pas la première fois que Molho refuse des propositions palestiniennes. Lors d’une rencontre aux Nations Unies en septembre 2010, Saeb Erekat, le principal négociateur d’Abbas a, en présence d’Hilary Clinton présenté un dossier de plusieurs centaines de pages à Molho. Ce dernier a expliqué qu’il ne pouvait pas les recevoir, car cela produirait une crise gouvernementale en Israël...
En tout cas, sur la scène internationale, l’attitude du gouvernement Netanyahu suscite, de plus en plus de scepticisme quand à sa volonté de parvenir à un accord. Le 22 septembre 2011, Bill Clinton, l’ancien président des Etats-Unis a rejeté la responsabilité de l’impasse sur Israël. « C’est le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, dont le gouvernement a déplacé les bornes (goalposts) lors de sa prise du pouvoir, et dont l’ascension représente la raison majeure de l’absence d’accord de paix israélo-palestinien […] Il y a deux principales raisons à l’absence d’une paix globale : « la réticence de l’administration Netanyahu à accepter les termes de l’accord de Camp David (2000) et un mouvement démographique en Israël qui rend l’opinion publique israélienne moins disposée envers la paix. » […] Le gouvernement Netanyahu a reçu toutes les assurances que les gouvernements israéliens précédents avaient demandées, mais maintenant il ne les acceptera pas pour signer la paix. […] Il s’est éloigné du consensus de paix, rendant un accord sur le statut final plus difficile […] Le roi d’Arabie Saoudite a rassemblé tous les Etats arabes pour dire aux Israéliens : « Si vous parvenez à un accord avec les Palestiniens, nous vous accorderons immédiatement, non seulement la reconnaissance mais aussi, un partenariat politique, économique et sécuritaire. » […]. Voilà comment nous en sommes arrivés là. […] Les vrais cyniques croient que l’appel fréquent du gouvernement Netanyahu pour des négociations sur les frontières et autres signifie qu’il n’a simplement pas l’intention de renoncer à la Cisjordanie. »
Bill Clinton ne va pas au bout de son raisonnement. Benjamin Netanyahu, son gouvernement, sa majorité à la Knesset, le Likoud son parti, ne veulent pas d’un état palestinien dans les limites qui, seules, permettraient un accord avec l’OLP. Cela, pour des raisons idéologiques, car, pour eux, la Cisjordanie est la Judée-Samarie biblique, la Terre d’Israël et Jérusalem la capitale réunifiée et indivisible de l’état juif. La droite nationaliste au pouvoir et ses alliés religieux n’y renonceront pas. Un situation que le caricaturiste du quotidien Haaretz résumait ainsi :
Publié sur le blog de Charles Enderlin, hébergé par Franc
sexta-feira, 2 de dezembro de 2011
JOURNEE INTERNATIONALE DE SOLIDARITE AVEC LE PEUPLE PALESTINIEN
1er décembre 2011, Association France Palestine Solidarité (AFPS) http://www.france-palestine.org (France)
CNPJDPI - Plateforme Palestine
Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien
Samedi 3 décembre 2011, place de la Bastille 16h30 à 19h30
UN ÉTAT PALESTINIEN AVEC TOUS SES DROITS
La demande palestinienne d’être le 194ème État siégeant à l’ONU n’a toujours pas été recommandée par le Conseil de Sécurité. Nous refusons ce blocage et soutenons cette demande palestinienne, continuant d’exiger tous les droits des Palestiniens.
Nos organisations [1] membres du Collectif National pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens, de la Plateforme des ONG françaises pour la Palestine, appellent à ce rassemblement : visuel, musique, lâcher de ballons et prises de parole…
Merci de diffuser largement dans vos réseaux , dans tous les groupes locaux, auprès de vos municipalités et partenaires et de faire en sorte que tous nos rassemblements soient forts.
[1] CNPJDPI : Agir Contre le Colonialisme Aujourd’hui (ACCA) - Alliance for Freedom and Dignity (AFD) - Alternative Libertaire (AL) - Américains contre la guerre (AAW) - Association des Travailleurs Maghrébins de France (ATMF) - Association des Tunis iens en France (ATF) - Association France Palestine Solidarité (AFPS) - Association Nationale des Elus Communistes et Républicains (ANECR) - Association pour la Taxation des Transactions et pour l’Aide aux Citoyens (ATTAC) - Association pour les Jumelages entre les camps de réfugies Palestiniens et les villes Françaises (AJPF) - Association Républicaine des Anciens Combattants (ARAC) - Campagne Civile Internationale pour la Protection du Peuple Palestinien (CCIPPP) - Cedetim / IPAM - Collectif des Musulmans de France (CMF) - Collectif Faty Koumba : association des libertés, droits de l’Homme et non-violence - Collectif Interuniversitaire pour la Coopération avec les Universités Palestiniennes (CICUP) - Collectif Judéo-Arabe et Citoyen pour la Paix (CJACP) - Collectif Paix Palestine Israël (CPPI Saint-Denis) - Comité pour une Paix Réelle au Proche-Orient (CVPR PO) - Comité Justice et Paix en Palestine et au Proche-Orient du 5e arrt (CJPP5) - Confédération Générale du Travail (CGT) - Confédération paysanne - Droit-Solidarité - Europe-Ecologie / les Verts (EE-LV) - Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives (FTCR) - Fédération pour une Alternative Sociale et Ecologique (FASE) - Fédération Syndicale Unitaire (FSU) - Forum pour un autre monde - Gauche Unitaire (GU) – Génération Palestine - La Courneuve-Palestine - Le Mouvement de la Paix - Les Alternatifs - Les Femmes en noir - Ligue des Droits de l’Homme (LDH) - Ligue Internationale des Femmes pour la Paix et la Liberté, section française de la Women’s International League for Peace and Liberty (WILPF) (LIFPL) - Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP) - Mouvement des Jeunes Communistes de France (MJC) - Mouvement Politique d’Education p opulaire (M’PEP) - Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) - Organisation de Femmes Egalité - Parti Communiste des Ouvriers de France (PCOF) - Parti Communiste Français (PCF) - Parti de Gauche (PG) - Participation et Spiritualité Musulmanes (PSM) - Une Autre Voix Juive (UAVJ) - Union des Travailleurs Immigrés Tunisiens (UTIT) - Union Juive Française pour la Paix (UJFP) - Union syndicale Solidaires
PFP : Membres : Association « Pour Jérusalem » - Association France Palestine Solidarité (AFPS) - Association pour les jumelages entre les camps de réfugiés palestiniens et les villes françaises (AJPF) - CEDETIM/IPAM - Cimade - Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement – Terre Solidaire (CCFD - Terre Solidaire) - Comité de Bienfaisan ce et de Secours aux Palestiniens (CBSP) - Comité de Vigilance pour une Paix Réelle au Proche Orient (CVPR-PO) - Collectif Interuniversitaire pour la Coopération avec les Universités Palestiniennes (CICUP) - Comité Pays de Loire Gaza Jérusalem Méditerranée – Fédération Artisans du Monde - Génération Palestine - Ligue Internationale des Femmes pour la paix et la liberté - section française (LIFPL) - Ligue des Droits de l’Homme (LDH) - Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP) - Mouvement International de la Réconciliation (MIR) - Pax Christi France - Secours Catholique Caritas France - Terre des Hommes France - Union Juive Française pour la Paix (UJFP). Observateurs : Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture (ACAT-France) - Afran Saurel - Agir Ensemble pour les Droits de l’Homme (AEDH) - Centre de Recherche et d’Information sur le Développement (CRID) - Collectif judéo-arabe et citoyen pour la Paix - Strasbourg - Groupe d’Amitié Islamo -Chrétienne (GAIC) - RITIMO - SIDI.
quarta-feira, 30 de novembro de 2011
RAPPORT DU COMITE D’ADMISSION A L’ONU : LA PALESTINE OCCUPE-T-ELLE ISRAËL ?
28 novembre 2011, Association France Palestine Solidarité (AFPS) http://www.france-palestine.org (France)
Jean-Claude Lefort, Président de l’AFPS
Il est particulièrement intéressant de lire le « Rapport du Comité d’admission des nouveaux membres sur l’admission de la Palestine à l’Organisation des Nations Unies » rendu public le 11 novembre dernier.
Si ce texte de trois pages et demie mentionne les différentes positions qui se sont exprimées en son sein, il ne cite aucun Etat en particulier. Mais à sa lecture, on reconnaît facilement qui a dit quoi et qui pense quoi. Ne retenons ici que deux points.
Au point 7, il est question de savoir si la reconnaissance de la Palestine à l’ONU est contradictoire avec les négociations – thèse soutenues par plusieurs pays, dont la France. Un argument très important, nodal, est mis en évidence en contrepoint. Il a été en effet déclaré que : « La reconnaissance de la Palestine ne pouvait et ne devait pas être subordonnée à l’issue des négociations entre Palestiniens et Israéliens ; dans le cas contraire, cette reconnaissance dépendrait de l’approbation d’Israël, ce qui reviendrait à accorder à la Puissance occupante un droit de veto sur le droit du peuple palestinien à l’autodétermination, un droit que l’Assemblée générale avait déclaré inaliénable en 1974. »
C’est là en effet le cœur du problème. Pourquoi faudrait-il donc vouloir attendre – toujours attendre – que des négociations aboutissent pour que le droit soit respecté par tous les membres du Conseil de sécurité ? Cela laisse du temps à Israël pour pratiquer la politique du fait accompli qu’on admet dans certaines capitales.
Il est toujours choquant, par exemple, de lire que tel pays se déclare pour deux Etats sur la base des frontières de 1967 avec Jérusalem-Est comme capitale de la Palestine et de voir ajouter aussitôt ce membre de phrase : « sous réserve d’échanges de territoires mutuellement agréés. » Mais de quoi se mêle-t-on ? Cette question c’est d’abord et avant tout l’affaire des Palestiniens, sauf à accepter que le droit soit bafoué et les Palestiniens soient dépossédés de leur souveraineté sur l’ensemble du territoire qui leur est dévolu. Tout cela aboutit au refus de voter pour l’admission de la Palestine à l’ONU car le droit est nié en son fondement et les Palestiniens sont méprisés. A croire que c’est la Palestine qui occupe Israël et qu’elle devrait en être punit.
A l’inverse, si l’Etat palestinien est admis à l’ONU sur la base du droit, on sait, nous en avons parfaitement conscience, que cela ne changera strictement rien sur le terrain. Par contre on placerait ainsi enfin la communauté internationale au centre de ces négociations, mettant ainsi un terme à l’hypocrisie et à l’impasse totales des discussions bipartites, sous tutelle américaine de surcroît. Et on placerait aussi d’emblée ces négociations sur ses vraies bases : le droit hors lequel il ne peut y avoir de paix et de justice.
Israël ne veut pas de cette perspective qui met à mal son rêve fou et dangereux qui l’habite encore, le « Grand Israël ». Il ne veut pas la paix à ces conditions mais uniquement aux siennes, ce qui est impossible. On ne peut manquer de constater – et chacun devrait en tirer des conclusions – qu’une hostilité incroyablement marquée et sanctionnée se manifeste pour empêcher cette admission de la Palestine à l’ONU. Tout Etat responsable comme tout militant de la paix attaché aux droits des Palestiniens devraient prendre en compte ces faits politiques qui sont loin d’être seconds.
La position française à l’ONU fait obstacle à la paix car elle est contraire au droit. Elle fait du même coup obstacle à l’idée de négociations sur des bases nécessairement nouvelles.
La seconde chose que l’on peut noter, au point 18 de ce rapport, concerne la volonté pacifique de l’Etat qui fait une demande d’admission à l’ONU. Le Comité d’admission souligne que la volonté palestinienne est claire de ce point de vue et que cela est indiscutable. D’autres affirment, pour s’opposer, que « le Hamas n’a pas accepté ces obligations. » Là encore, et ce n’est pas prendre parti pour les actions du Hamas, c’est à tomber à la renverse devant tant d’insolence et de mépris des réalités. Encore une fois : est-ce la Palestine - ou bien le Hamas - qui occupe Israël ? Est-ce bien parce qu’il y a occupation et colonisation israéliennes qu’il y a réaction ? La réponse à cette question est limpide pour quiconque est honnête.
Autrement dit, en prenant en compte que ces deux points, on voit que ceux qui refusent l’admission de la Palestine à l’ONU ne sont, ni plus ni moins, que les tenants d’une thèse qui n’est pas seulement absurde, mais aussi suicidaire. C’est un non sens que de vouloir espérer faire supporter sur le dos des Palestiniens des responsabilités qui incombent uniquement à l’occupant. Tout peuple a sa dignité.
Grave, encore une fois, est la position française qui se refuse à cet acte de droit et de paix et qui se réfugie dans une proposition qui révèle un singulier manque de courage politique : la Palestine comme Etat non-membre et sans droit de saisine de la Cour pénale internationale.
Mais ce n’est pas fini. Il y a un gouffre entre la volontés des autorités françaises et celle de l’opinion publique qui plébiscite littéralement l’admission de la Palestine à l’ONU dans les frontières de 1967. Il s’agit de faire pression sur notre gouvernement afin que la France joue un rôle dans cette région du monde. Car nous avons aussi une haute idée de la France.
Jean-Claude Lefort, Président de l’AFPS
Il est particulièrement intéressant de lire le « Rapport du Comité d’admission des nouveaux membres sur l’admission de la Palestine à l’Organisation des Nations Unies » rendu public le 11 novembre dernier.
Si ce texte de trois pages et demie mentionne les différentes positions qui se sont exprimées en son sein, il ne cite aucun Etat en particulier. Mais à sa lecture, on reconnaît facilement qui a dit quoi et qui pense quoi. Ne retenons ici que deux points.
Au point 7, il est question de savoir si la reconnaissance de la Palestine à l’ONU est contradictoire avec les négociations – thèse soutenues par plusieurs pays, dont la France. Un argument très important, nodal, est mis en évidence en contrepoint. Il a été en effet déclaré que : « La reconnaissance de la Palestine ne pouvait et ne devait pas être subordonnée à l’issue des négociations entre Palestiniens et Israéliens ; dans le cas contraire, cette reconnaissance dépendrait de l’approbation d’Israël, ce qui reviendrait à accorder à la Puissance occupante un droit de veto sur le droit du peuple palestinien à l’autodétermination, un droit que l’Assemblée générale avait déclaré inaliénable en 1974. »
C’est là en effet le cœur du problème. Pourquoi faudrait-il donc vouloir attendre – toujours attendre – que des négociations aboutissent pour que le droit soit respecté par tous les membres du Conseil de sécurité ? Cela laisse du temps à Israël pour pratiquer la politique du fait accompli qu’on admet dans certaines capitales.
Il est toujours choquant, par exemple, de lire que tel pays se déclare pour deux Etats sur la base des frontières de 1967 avec Jérusalem-Est comme capitale de la Palestine et de voir ajouter aussitôt ce membre de phrase : « sous réserve d’échanges de territoires mutuellement agréés. » Mais de quoi se mêle-t-on ? Cette question c’est d’abord et avant tout l’affaire des Palestiniens, sauf à accepter que le droit soit bafoué et les Palestiniens soient dépossédés de leur souveraineté sur l’ensemble du territoire qui leur est dévolu. Tout cela aboutit au refus de voter pour l’admission de la Palestine à l’ONU car le droit est nié en son fondement et les Palestiniens sont méprisés. A croire que c’est la Palestine qui occupe Israël et qu’elle devrait en être punit.
A l’inverse, si l’Etat palestinien est admis à l’ONU sur la base du droit, on sait, nous en avons parfaitement conscience, que cela ne changera strictement rien sur le terrain. Par contre on placerait ainsi enfin la communauté internationale au centre de ces négociations, mettant ainsi un terme à l’hypocrisie et à l’impasse totales des discussions bipartites, sous tutelle américaine de surcroît. Et on placerait aussi d’emblée ces négociations sur ses vraies bases : le droit hors lequel il ne peut y avoir de paix et de justice.
Israël ne veut pas de cette perspective qui met à mal son rêve fou et dangereux qui l’habite encore, le « Grand Israël ». Il ne veut pas la paix à ces conditions mais uniquement aux siennes, ce qui est impossible. On ne peut manquer de constater – et chacun devrait en tirer des conclusions – qu’une hostilité incroyablement marquée et sanctionnée se manifeste pour empêcher cette admission de la Palestine à l’ONU. Tout Etat responsable comme tout militant de la paix attaché aux droits des Palestiniens devraient prendre en compte ces faits politiques qui sont loin d’être seconds.
La position française à l’ONU fait obstacle à la paix car elle est contraire au droit. Elle fait du même coup obstacle à l’idée de négociations sur des bases nécessairement nouvelles.
La seconde chose que l’on peut noter, au point 18 de ce rapport, concerne la volonté pacifique de l’Etat qui fait une demande d’admission à l’ONU. Le Comité d’admission souligne que la volonté palestinienne est claire de ce point de vue et que cela est indiscutable. D’autres affirment, pour s’opposer, que « le Hamas n’a pas accepté ces obligations. » Là encore, et ce n’est pas prendre parti pour les actions du Hamas, c’est à tomber à la renverse devant tant d’insolence et de mépris des réalités. Encore une fois : est-ce la Palestine - ou bien le Hamas - qui occupe Israël ? Est-ce bien parce qu’il y a occupation et colonisation israéliennes qu’il y a réaction ? La réponse à cette question est limpide pour quiconque est honnête.
Autrement dit, en prenant en compte que ces deux points, on voit que ceux qui refusent l’admission de la Palestine à l’ONU ne sont, ni plus ni moins, que les tenants d’une thèse qui n’est pas seulement absurde, mais aussi suicidaire. C’est un non sens que de vouloir espérer faire supporter sur le dos des Palestiniens des responsabilités qui incombent uniquement à l’occupant. Tout peuple a sa dignité.
Grave, encore une fois, est la position française qui se refuse à cet acte de droit et de paix et qui se réfugie dans une proposition qui révèle un singulier manque de courage politique : la Palestine comme Etat non-membre et sans droit de saisine de la Cour pénale internationale.
Mais ce n’est pas fini. Il y a un gouffre entre la volontés des autorités françaises et celle de l’opinion publique qui plébiscite littéralement l’admission de la Palestine à l’ONU dans les frontières de 1967. Il s’agit de faire pression sur notre gouvernement afin que la France joue un rôle dans cette région du monde. Car nous avons aussi une haute idée de la France.
BNP Parisbas se retire d’Israël
28 novembre 2011, Association France Palestine Solidarité (AFPS) http://www.france-palestine.org (France)
Le gouverneur de la Banque d’Israël, Stanley Fischer, et le directeur des Banques, David Zaken ainsi que leurs cadres, pensent que le conseil d’administration de la banque a plié sous la pression des militants, contrairement à ce qu’il prétend.
Les autorités israéliennes sont furieuses contre BNP Paribas qui met fin à ses opérations en Israël; ils la suspectent plier sous les pressions arabe et anti-israélienne en France, siège social de la banque.
C’est le premier cas depuis des années qu’une banque étrangère quitte Israël. BNP Paribas faisait des opérations en Israël depuis 2003.
*L’essentiel de son business dans le pays comprenait le financement de projets importants et impliquait des entreprises françaises.
La banque a récemment décidé de fermer ses bureaux locaux et renvoyé ses 60 employés. Sa direction déclare que c‘est en raison des sérieux dommages que la crise grecque lui a fait subir. Mais c’est la seule branche étrangère qui ferme alors que BNP Paribas a des succursales dans le monde entier, y compris dans des pays proches d’Israël.
Fischer et Zaken ont eu plusieurs entretiens orageux avec BNP Paribas, qui n’ont donné aucun résultat."
Le gouverneur de la Banque d’Israël, Stanley Fischer, et le directeur des Banques, David Zaken ainsi que leurs cadres, pensent que le conseil d’administration de la banque a plié sous la pression des militants, contrairement à ce qu’il prétend.
Les autorités israéliennes sont furieuses contre BNP Paribas qui met fin à ses opérations en Israël; ils la suspectent plier sous les pressions arabe et anti-israélienne en France, siège social de la banque.
C’est le premier cas depuis des années qu’une banque étrangère quitte Israël. BNP Paribas faisait des opérations en Israël depuis 2003.
*L’essentiel de son business dans le pays comprenait le financement de projets importants et impliquait des entreprises françaises.
La banque a récemment décidé de fermer ses bureaux locaux et renvoyé ses 60 employés. Sa direction déclare que c‘est en raison des sérieux dommages que la crise grecque lui a fait subir. Mais c’est la seule branche étrangère qui ferme alors que BNP Paribas a des succursales dans le monde entier, y compris dans des pays proches d’Israël.
Fischer et Zaken ont eu plusieurs entretiens orageux avec BNP Paribas, qui n’ont donné aucun résultat."
domingo, 20 de novembro de 2011
Le Parlement européen invite les USA et l’UE à reconnaître l’État palestinien
19 novembre 2011,Association France Palestine Solidarité (AFPS) http://www.france-palestine.org (France)
L’Orient le Jour et agences
Le Parlement européen a demandé hier aux États-Unis et à l’Union européenne de « répondre à la demande légitime des Palestiniens d’être représentés en tant qu’État aux Nations unies », dans une résolution adoptée à main levée dans la perspective du sommet Europe/États-Unis du 28 novembre.
Le Parlement avait déjà demandé aux 27 gouvernements européens « d’être unis » dans ce dossier, lorsque la demande a été déposée auprès de l’ONU le 23 septembre par le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, sans grand espoir de réussite compte tenu du veto américain. Les pays européens restent quant à eux divisés sur la question.
La résolution adoptée hier par le Parlement européen appelle en outre les États-Unis et l’UE à faire pression sur le gouvernement israélien pour qu’il revienne sur les mesures de rétorsion prises en réponse à l’adhésion de la Palestine à l’Unesco (Organisation des Nations unies pour l’éducation, les sciences et la culture).
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a en effet décidé le 1er novembre d’accélérer la construction de 2 000 logements dans les colonies de Jérusalem-Est et de Cisjordanie occupée, et de geler provisoirement les transferts de fonds aux Palestiniens, après leur admission à l’Unesco le 31 octobre. Les fonds gelés, d’un montant d’environ 50 millions de dollars par mois, correspondent au remboursement des droits de douane et de TVA prélevés sur les produits destinés aux Palestiniens qui transitent par les ports et aéroports israéliens. Ils assurent 30 % du budget de l’Autorité palestinienne et permettent de payer 140 000 fonctionnaires palestiniens.
http://www.lorientlejour.com/numero...
L’Orient le Jour et agences
Le Parlement européen a demandé hier aux États-Unis et à l’Union européenne de « répondre à la demande légitime des Palestiniens d’être représentés en tant qu’État aux Nations unies », dans une résolution adoptée à main levée dans la perspective du sommet Europe/États-Unis du 28 novembre.
Le Parlement avait déjà demandé aux 27 gouvernements européens « d’être unis » dans ce dossier, lorsque la demande a été déposée auprès de l’ONU le 23 septembre par le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, sans grand espoir de réussite compte tenu du veto américain. Les pays européens restent quant à eux divisés sur la question.
La résolution adoptée hier par le Parlement européen appelle en outre les États-Unis et l’UE à faire pression sur le gouvernement israélien pour qu’il revienne sur les mesures de rétorsion prises en réponse à l’adhésion de la Palestine à l’Unesco (Organisation des Nations unies pour l’éducation, les sciences et la culture).
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a en effet décidé le 1er novembre d’accélérer la construction de 2 000 logements dans les colonies de Jérusalem-Est et de Cisjordanie occupée, et de geler provisoirement les transferts de fonds aux Palestiniens, après leur admission à l’Unesco le 31 octobre. Les fonds gelés, d’un montant d’environ 50 millions de dollars par mois, correspondent au remboursement des droits de douane et de TVA prélevés sur les produits destinés aux Palestiniens qui transitent par les ports et aéroports israéliens. Ils assurent 30 % du budget de l’Autorité palestinienne et permettent de payer 140 000 fonctionnaires palestiniens.
http://www.lorientlejour.com/numero...
sexta-feira, 11 de novembro de 2011
Israël commet le crime d’apartheid et la persécution qui est un crime contre l’Humanité
9 novembre 2011, Association France Palestine Solidarité (AFPS) http://www.france-palestine.org (France)
Tribunal Russel pour la Palestine
Au cours de deux jours d’intenses travaux où se sont succédés à la barre pas moins de 25 experts et témoins, le Tribunal Russell sur la Palestine (TRP) a examiné la question suivante : « Les pratiques d’Israël envers le Peuple palestinien violent-elles l’interdiction internationale de l’apartheid ? ».
Le crime d’apartheid
Le Jury, composé de personnalités internationales connues pour leur intégrité morale, appuyé par des experts juristes spécialisés en droit international, a conclu à l’existence d’un régime institutionnalisé de domination qualifié d’apartheid selon les critères définis par le droit international.
Ce régime discriminatoire prend des formes et des intensités différentes selon les lieux où vivent les Palestiniens. Les Palestiniens, soumis à la réglementation militaire coloniale dans les territoires, sont sujets à une forme aggravée d’apartheid. Les Palestiniens citoyens d’Israël, bien que disposant du droit de vote, ne font pas partie de la nation juive telle que définie par la loi israélienne, ils sont donc exclus des bénéfices de la nationalité juive et sont sujets à une discrimination systématique par la violation de leurs droits fondamentaux. Le Jury a conclu que les Palestiniens quel que soit l’endroit où ils résident sont soumis collectivement au même apartheid.
L’État d’Israël est tenu à respecter l’interdiction du crime d’apartheid tel que le prévoit le droit international. La définition légale du crime d’apartheid comporte trois éléments :
• deux groupes raciaux distincts peuvent être identifiés;
• des "actes inhumains" sont commis à l’encontre du groupe dominé;
• de tels actes sont commis systématiquement dans le cadre d’un régime institutionnalisé de domination d’un groupe sur l’autre.
La notion de «groupe racial» est davantage définie comme sociologique que comme biologique.
La notion d’actes inhumains comprend : les assassinats à large échelle ou ciblés lors des incursions militaires ; la torture et les traitements dégradants de prisonniers ; la privation systématique des droits humains empêchant les Palestiniens, y compris les réfugiés, d’exercer leurs droits politiques, économiques, sociaux et culturels. Il en résulte une fragmentation territoriale et la création de réserves et d’enclaves qui séparent Palestiniens et Israéliens. Une politique décrite par l’État d’Israël lui-même comme « Hafrada » ce qui signifie en hébreu séparation.
La notion de régime systématique et institutionnalisé renvoie à des législations différentes pour les Palestiniens et les Israéliens.
La persécution comme crime contre l’Humanité
La notion de persécution est définie comme une privation intentionnelle et grave des droits fondamentaux des membres d’un groupe identifiable dans le cadre d’attaques larges et systématiques contre des populations civiles. Notamment: le blocus de Gaza comme châtiment collectif, l’attaque de civils lors d’opérations militaires, la destruction de maisons non justifiée par des nécessités militaires et l’impact du Mur sur les populations et la démolition des villages bédouins.
Les conséquences juridiques
En commettant des actes d’apartheid et de persécution, Israël engage sa responsabilité internationale, doit mettre fin à ces agissements criminels et doit réparer complètement les dommages causés par ceux-ci. Les États et les organisations ont aussi la responsabilité d’agir afin de pousser Israël à arrêter ces actes d’apartheid et de persécution. Ils doivent aussi s’abstenir de porter aide et assistance à Israël et mettre en œuvre des poursuites judiciaires à l’encontre de cet État.
Recommandations
– Le TRP demande instamment à l’État d’Israël de démanteler immédiatement son système d’apartheid, de mettre fin aux lois et pratiques discriminatoires et d’arrêter la persécution des Palestiniens;
– Tous les États doivent coopérer en vue de mettre fin à cette situation illégale;
– Le Procureur de la Cour pénale internationale (CPI) doit accepter la plainte déposée par l’Autorité palestinienne et lancer une enquête sur les crimes internationaux susmentionnés;
– La Palestine doit être acceptée comme Partie au Statut de Rome de la CPI;
– La société civile doit recréer l’esprit de solidarité qui a contribué à la fin du fin du régime d’apartheid en Afrique du Sud notamment par le moyen de la campagne Boycott, désinvestissement, sanctions (BDS);
– L’Assemblée générale des Nations Unies doit recréer un comité spécial des Nations Unies contre l’apartheid concernant le peuple palestinien;
– L’Assemblée générale des Nations Unies doit demander un avis consultatif à la Cour internationale de Justice afin d’étudier la nature de l’occupation prolongée des territoires palestiniens et la politique d’apartheid;
– Le Comité des Nations Unies pour l’élimination des discriminations raciales doit inclure la question de l’apartheid dans sa prochaine analyse du cas israélien;
– Le gouvernement sud-africain, comme hôte du TRP doit s’assurer qu’aucune forme de représailles ne soit exercée par l’État d’Israël contre les témoins présents lors des travaux du TRP.
Pour toute information complémentaire:
Pour d’autres informations sur le Tribunal Russell sur la Palestine:
www.russelltribunalonpalestine.com/en
http://www.facebook.com/russelltribunal
Tribunal Russel pour la Palestine
Au cours de deux jours d’intenses travaux où se sont succédés à la barre pas moins de 25 experts et témoins, le Tribunal Russell sur la Palestine (TRP) a examiné la question suivante : « Les pratiques d’Israël envers le Peuple palestinien violent-elles l’interdiction internationale de l’apartheid ? ».
Le crime d’apartheid
Le Jury, composé de personnalités internationales connues pour leur intégrité morale, appuyé par des experts juristes spécialisés en droit international, a conclu à l’existence d’un régime institutionnalisé de domination qualifié d’apartheid selon les critères définis par le droit international.
Ce régime discriminatoire prend des formes et des intensités différentes selon les lieux où vivent les Palestiniens. Les Palestiniens, soumis à la réglementation militaire coloniale dans les territoires, sont sujets à une forme aggravée d’apartheid. Les Palestiniens citoyens d’Israël, bien que disposant du droit de vote, ne font pas partie de la nation juive telle que définie par la loi israélienne, ils sont donc exclus des bénéfices de la nationalité juive et sont sujets à une discrimination systématique par la violation de leurs droits fondamentaux. Le Jury a conclu que les Palestiniens quel que soit l’endroit où ils résident sont soumis collectivement au même apartheid.
L’État d’Israël est tenu à respecter l’interdiction du crime d’apartheid tel que le prévoit le droit international. La définition légale du crime d’apartheid comporte trois éléments :
• deux groupes raciaux distincts peuvent être identifiés;
• des "actes inhumains" sont commis à l’encontre du groupe dominé;
• de tels actes sont commis systématiquement dans le cadre d’un régime institutionnalisé de domination d’un groupe sur l’autre.
La notion de «groupe racial» est davantage définie comme sociologique que comme biologique.
La notion d’actes inhumains comprend : les assassinats à large échelle ou ciblés lors des incursions militaires ; la torture et les traitements dégradants de prisonniers ; la privation systématique des droits humains empêchant les Palestiniens, y compris les réfugiés, d’exercer leurs droits politiques, économiques, sociaux et culturels. Il en résulte une fragmentation territoriale et la création de réserves et d’enclaves qui séparent Palestiniens et Israéliens. Une politique décrite par l’État d’Israël lui-même comme « Hafrada » ce qui signifie en hébreu séparation.
La notion de régime systématique et institutionnalisé renvoie à des législations différentes pour les Palestiniens et les Israéliens.
La persécution comme crime contre l’Humanité
La notion de persécution est définie comme une privation intentionnelle et grave des droits fondamentaux des membres d’un groupe identifiable dans le cadre d’attaques larges et systématiques contre des populations civiles. Notamment: le blocus de Gaza comme châtiment collectif, l’attaque de civils lors d’opérations militaires, la destruction de maisons non justifiée par des nécessités militaires et l’impact du Mur sur les populations et la démolition des villages bédouins.
Les conséquences juridiques
En commettant des actes d’apartheid et de persécution, Israël engage sa responsabilité internationale, doit mettre fin à ces agissements criminels et doit réparer complètement les dommages causés par ceux-ci. Les États et les organisations ont aussi la responsabilité d’agir afin de pousser Israël à arrêter ces actes d’apartheid et de persécution. Ils doivent aussi s’abstenir de porter aide et assistance à Israël et mettre en œuvre des poursuites judiciaires à l’encontre de cet État.
Recommandations
– Le TRP demande instamment à l’État d’Israël de démanteler immédiatement son système d’apartheid, de mettre fin aux lois et pratiques discriminatoires et d’arrêter la persécution des Palestiniens;
– Tous les États doivent coopérer en vue de mettre fin à cette situation illégale;
– Le Procureur de la Cour pénale internationale (CPI) doit accepter la plainte déposée par l’Autorité palestinienne et lancer une enquête sur les crimes internationaux susmentionnés;
– La Palestine doit être acceptée comme Partie au Statut de Rome de la CPI;
– La société civile doit recréer l’esprit de solidarité qui a contribué à la fin du fin du régime d’apartheid en Afrique du Sud notamment par le moyen de la campagne Boycott, désinvestissement, sanctions (BDS);
– L’Assemblée générale des Nations Unies doit recréer un comité spécial des Nations Unies contre l’apartheid concernant le peuple palestinien;
– L’Assemblée générale des Nations Unies doit demander un avis consultatif à la Cour internationale de Justice afin d’étudier la nature de l’occupation prolongée des territoires palestiniens et la politique d’apartheid;
– Le Comité des Nations Unies pour l’élimination des discriminations raciales doit inclure la question de l’apartheid dans sa prochaine analyse du cas israélien;
– Le gouvernement sud-africain, comme hôte du TRP doit s’assurer qu’aucune forme de représailles ne soit exercée par l’État d’Israël contre les témoins présents lors des travaux du TRP.
Pour toute information complémentaire:
Pour d’autres informations sur le Tribunal Russell sur la Palestine:
www.russelltribunalonpalestine.com/en
http://www.facebook.com/russelltribunal
terça-feira, 6 de setembro de 2011
Rapport Palmer : L’ONU DOIT DIRE LE DROIT ET NON LE PIETINER
3 septembre 2011, Association France Palestine Solidarité (AFPS) http://www.france-palestine.org (France)
AFPS
Le rapport de l’ONU [1] relatif aux événements tragiques, survenus le 31 mai 2010, lors de la première « Flottille de la paix », considère que « le blocus de Gaza est légal » et que la réaction armée meurtrière israélienne dans les eaux internationales faisant 9 morts a été simplement « excessive ».
Ce rapport constitue donc une sérieuse régression relativement au droit international édicté par l’ONU sur ce sujet : il n’est acceptable ni dans la forme ni sur le fond.
Le blocus de Gaza, mis en place unilatéralement par les dirigeants israéliens sans le moindre accord de l’ONU, constitue une violation flagrante et évidente des Conventions de Genève, en ce qu’il constitue une « punition collective » de tous les Palestiniens de Gaza, comme l’avait déclaré le Haut Commissariat aux Droits de l’Homme des Nations unies en août 2009. Il est donc bel et bien illégal, selon précisément le droit international.
Par ailleurs qualifier d’« excessive » la réaction israélienne aboutissant à causer la mort de 9 civils innocents à bord d’un bateau turc se trouvant dans les eaux internationales constitue un déni du droit international : selon ce dernier, il s’agit tout simplement d’un « crime de guerre ». D’ailleurs, la résolution 1860 du Conseil de sécurité n’assurait-elle pas clairement accueillir « favorablement les initiatives » visant à alléger ce blocus.
Israël a évidemment salué immédiatement le contenu et les auteurs de ce rapport sur la Flottille contrairement au rapport Goldstone que les autorités de ce pays ont refusé et auquel la communauté internationale n’a donné aucune suite.
Ce rapport, rappelons-le, accusait Israël – et l’accuse toujours – de « crimes de guerre, voire de crimes contre l’humanité » perpétrés lors de la guerre de Gaza, dite « Plomb durci », qui a fait 1.400 morts parmi la population gazaouie. Quand le droit international est violé, Israël crie victoire. Quand il est précisé, Israël le refuse sèchement.
Il est temps que les Nations unies disent le chemin de la paix, spécialement au Proche-Orient, et n’encouragent pas, au contraire, ceux qui la refusent jour après jour et qui devraient être sanctionnés. On n’instaurera pas la stabilité internationale et la paix au Proche-Orient sur la mise en miettes du droit international, mais au contraire en affirmant ce dernier contre vents et marées et a fortiori en l’appliquant. De ce point de vue, l’adhésion pleine et entière de l’Etat de Palestine à l’ONU s’inscrit pleinement dans cette démarche qui, à l’inverse du rapport Palmer, légitimera l’organisation internationale.
Le bureau national, le 3 septembre 2011
Communiqué
[1] Deux des 4 rédacteurs se sont opposés à ce rapport tandis qu’un troisième n’est autre que l’ancien président de Colombie, M. Uribe, qui a été imposé par les israéliens qui n’avaient accepté la commission qu’à cette condition
AFPS
Le rapport de l’ONU [1] relatif aux événements tragiques, survenus le 31 mai 2010, lors de la première « Flottille de la paix », considère que « le blocus de Gaza est légal » et que la réaction armée meurtrière israélienne dans les eaux internationales faisant 9 morts a été simplement « excessive ».
Ce rapport constitue donc une sérieuse régression relativement au droit international édicté par l’ONU sur ce sujet : il n’est acceptable ni dans la forme ni sur le fond.
Le blocus de Gaza, mis en place unilatéralement par les dirigeants israéliens sans le moindre accord de l’ONU, constitue une violation flagrante et évidente des Conventions de Genève, en ce qu’il constitue une « punition collective » de tous les Palestiniens de Gaza, comme l’avait déclaré le Haut Commissariat aux Droits de l’Homme des Nations unies en août 2009. Il est donc bel et bien illégal, selon précisément le droit international.
Par ailleurs qualifier d’« excessive » la réaction israélienne aboutissant à causer la mort de 9 civils innocents à bord d’un bateau turc se trouvant dans les eaux internationales constitue un déni du droit international : selon ce dernier, il s’agit tout simplement d’un « crime de guerre ». D’ailleurs, la résolution 1860 du Conseil de sécurité n’assurait-elle pas clairement accueillir « favorablement les initiatives » visant à alléger ce blocus.
Israël a évidemment salué immédiatement le contenu et les auteurs de ce rapport sur la Flottille contrairement au rapport Goldstone que les autorités de ce pays ont refusé et auquel la communauté internationale n’a donné aucune suite.
Ce rapport, rappelons-le, accusait Israël – et l’accuse toujours – de « crimes de guerre, voire de crimes contre l’humanité » perpétrés lors de la guerre de Gaza, dite « Plomb durci », qui a fait 1.400 morts parmi la population gazaouie. Quand le droit international est violé, Israël crie victoire. Quand il est précisé, Israël le refuse sèchement.
Il est temps que les Nations unies disent le chemin de la paix, spécialement au Proche-Orient, et n’encouragent pas, au contraire, ceux qui la refusent jour après jour et qui devraient être sanctionnés. On n’instaurera pas la stabilité internationale et la paix au Proche-Orient sur la mise en miettes du droit international, mais au contraire en affirmant ce dernier contre vents et marées et a fortiori en l’appliquant. De ce point de vue, l’adhésion pleine et entière de l’Etat de Palestine à l’ONU s’inscrit pleinement dans cette démarche qui, à l’inverse du rapport Palmer, légitimera l’organisation internationale.
Le bureau national, le 3 septembre 2011
Communiqué
[1] Deux des 4 rédacteurs se sont opposés à ce rapport tandis qu’un troisième n’est autre que l’ancien président de Colombie, M. Uribe, qui a été imposé par les israéliens qui n’avaient accepté la commission qu’à cette condition
terça-feira, 26 de julho de 2011
LA LOI ANTI-BOYCOTT CONSTITUE UNE VIOLATION DES DROITS HUMAINS ET PORTE ATTEINTE A LA DEMOCRATIE EN ISRAËL
26 juillet 2011, Association France Palestine Solidarité (AFPS) http://www.france-palestine.org (France)
EMHRN
La loi anti-boycott interdit aux organisations et aux citoyens israéliens de participer au « boycott de l’Etat d’Israël », et même, dans certains cas, d’accepter de participer à un boycott.
L’UE doit sans équivoque condamner cette loi
APRODEV, le Réseau Euro-Méditerranéen des Droits de l’Homme(REMDH), Front Line, l’Observatoire pour la Protection des Défenseurs de Droits de l’Homme – programme conjoint de l’Organisation mondiale contre la Torture (OMCT) et de la Fédération internationale pour les Droits de l’Homme (FIDH) – et le Quaker Council for European Affairs tiennent à exprimer leur inquiétude concernant la « Loi pour la prévention des dommages envers l’Etat d’Israël provoqués par un boycott – 2011 » (loi anti-boycott). Cette loi, adoptée le 11 juillet 2011 par la Knesset, par 47 voix contre 38, constitue une nouvelle attaque contre la liberté d’expression et d’association en Israël.
La loi anti-boycott interdit aux organisations et aux citoyens israéliens de participer au « boycott de l’Etat d’Israël », et même, dans certains cas, d’accepter de participer à un boycott. La définition du « boycott de l’Etat d’Israël » ne concerne pas seulement l’Etat d’Israël et ses institutions, mais aussi toute zone qui dépend de son contrôle, ce qui inclut donc les colonies israéliennes des territoires palestiniens occupés (TPO), établies en contravention du droit international.
La loi définit l’appel au boycott de l’Etat d’Israël comme un « dommage civil », qui peut par conséquent entraîner des dommages et intérêts. Toute personne qui en appelle publiquement au boycott risque d’être poursuivie par la cible concernée et condamnée à une amende, même si aucun dommage effectif n’a été causé à la partie menacée d’un boycott.
Cette loi autorise aussi le gouvernement à révoquer les exemptions d’impôts et autres droits et bénéfices dont profitent les personnes ou les groupes israéliens, de même que les institutions académiques, culturelles et scientifiques qui reçoivent une aide de l’Etat, s’ils se prononcent en faveur d’un boycott. Dans un grand nombre de cas, cela signifie pour les institutions concernées qu’elles ne seront plus éligibles pour des aides publiques extérieures, y compris de l’Union européenne, dont une grande partie est largement dépendante.
En outre, les entreprises et les industries israéliennes (y compris les succursales israéliennes des sociétés étrangères) risquent d’être pénalisées par cette loi si elles refusent de traiter avec des entreprises situées dans les colonies (par exemple, si elles signent une clause de ce genre dans un contrat conclu avec des associés palestiniens). Indépendamment des mérites effectifs de la tactique du boycott, les tentatives faites pour l’empêcher limitent considérablement la liberté d’expression, dans la mesure où elles visent les expressions publiques non violentes d’opposition aux politiques israéliennes. Elles affectent aussi la liberté d’association, dans la mesure où elles exposent les organisations qui s’engageraient dans une campagne publique contre les colonies et autres violations des droits de l’Homme à des sanctions juridiques et financières et à de coûteuses demandes de compensation de la part des organisations des colonies.
Cette nouvelle loi constitue une tentative inacceptable de réduire au silence les organisations de société civile en Israël, et de limiter gravement leurs activités. Elle s’inscrit dans le cadre d’une campagne qui cherche à priver de leur légitimité les activités des organisations de la société civile israélienne, en particulier celles qui défendent les droits humains fondamentaux des Palestiniens dans les TPO et qui dénoncent l’occupation et ses conséquences. La loi viole les traités internationaux relatifs aux droits de l’Homme ratifiés par l’Etat d’Israël, notamment le Pacte international sur les droits civils et politiques, et s’inscrit donc en faux par rapport aux principes fondamentaux de la démocratie.
Nous exprimons notre solidarité et notre ferme soutien aux 53 organisations de société civile en Israël qui ont conjointement signé une lettre adressée au président de la Knesset, M. Reuven Rivlin, en février 2011, pour protester contre cette proposition de loi [1]. C’est la deuxième loi adoptée par la Knesset, en moins de six mois, qui vise à restreindre les activités de la société civile indépendante d’Israël.
Nous saluons avec satisfaction l’inquiétude manifestée dans un premier temps par Madame Ashton, Haut représentant de l’Union européenne. Toutefois, conformément aux directives de l’UE sur les défenseurs des Droits de l’Homme, nous demandons instamment à l’UE et à ses Etats membres :
-- De condamner cette loi publiquement et sans équivoque, et d’inviter Israël à la révoquer et à s’abstenir de toute nouvelle législation ou pratique qui tendrait à restreindre les libertés d’association et d’expression en Israël.
-- D’utiliser tous les moyens à leur disposition pour défendre et protéger la liberté d’association et d’expression des organisations et des défenseurs des droits de l’Homme en Israël.
-- De réitérer avec force, lors de la prochaine réunion du Groupe de travail UE-Israël sur les droits de l’Homme, qui doit se tenir le 13 septembre 2011, leurs inquiétudes quant aux restrictions imposées aux organisations et aux défenseurs des droits de l’Homme.
-- De continuer à soutenir financièrement les organisations de société civile en Israël qui défendent ces droits et libertés fondamentaux.
[1] voir Coalition of Women for Peace http://www.coalitionofwomen.org/?p=...
publié par Euromedrights
http://www.euromedrights.org/fr/der...
EMHRN
La loi anti-boycott interdit aux organisations et aux citoyens israéliens de participer au « boycott de l’Etat d’Israël », et même, dans certains cas, d’accepter de participer à un boycott.
L’UE doit sans équivoque condamner cette loi
APRODEV, le Réseau Euro-Méditerranéen des Droits de l’Homme(REMDH), Front Line, l’Observatoire pour la Protection des Défenseurs de Droits de l’Homme – programme conjoint de l’Organisation mondiale contre la Torture (OMCT) et de la Fédération internationale pour les Droits de l’Homme (FIDH) – et le Quaker Council for European Affairs tiennent à exprimer leur inquiétude concernant la « Loi pour la prévention des dommages envers l’Etat d’Israël provoqués par un boycott – 2011 » (loi anti-boycott). Cette loi, adoptée le 11 juillet 2011 par la Knesset, par 47 voix contre 38, constitue une nouvelle attaque contre la liberté d’expression et d’association en Israël.
La loi anti-boycott interdit aux organisations et aux citoyens israéliens de participer au « boycott de l’Etat d’Israël », et même, dans certains cas, d’accepter de participer à un boycott. La définition du « boycott de l’Etat d’Israël » ne concerne pas seulement l’Etat d’Israël et ses institutions, mais aussi toute zone qui dépend de son contrôle, ce qui inclut donc les colonies israéliennes des territoires palestiniens occupés (TPO), établies en contravention du droit international.
La loi définit l’appel au boycott de l’Etat d’Israël comme un « dommage civil », qui peut par conséquent entraîner des dommages et intérêts. Toute personne qui en appelle publiquement au boycott risque d’être poursuivie par la cible concernée et condamnée à une amende, même si aucun dommage effectif n’a été causé à la partie menacée d’un boycott.
Cette loi autorise aussi le gouvernement à révoquer les exemptions d’impôts et autres droits et bénéfices dont profitent les personnes ou les groupes israéliens, de même que les institutions académiques, culturelles et scientifiques qui reçoivent une aide de l’Etat, s’ils se prononcent en faveur d’un boycott. Dans un grand nombre de cas, cela signifie pour les institutions concernées qu’elles ne seront plus éligibles pour des aides publiques extérieures, y compris de l’Union européenne, dont une grande partie est largement dépendante.
En outre, les entreprises et les industries israéliennes (y compris les succursales israéliennes des sociétés étrangères) risquent d’être pénalisées par cette loi si elles refusent de traiter avec des entreprises situées dans les colonies (par exemple, si elles signent une clause de ce genre dans un contrat conclu avec des associés palestiniens). Indépendamment des mérites effectifs de la tactique du boycott, les tentatives faites pour l’empêcher limitent considérablement la liberté d’expression, dans la mesure où elles visent les expressions publiques non violentes d’opposition aux politiques israéliennes. Elles affectent aussi la liberté d’association, dans la mesure où elles exposent les organisations qui s’engageraient dans une campagne publique contre les colonies et autres violations des droits de l’Homme à des sanctions juridiques et financières et à de coûteuses demandes de compensation de la part des organisations des colonies.
Cette nouvelle loi constitue une tentative inacceptable de réduire au silence les organisations de société civile en Israël, et de limiter gravement leurs activités. Elle s’inscrit dans le cadre d’une campagne qui cherche à priver de leur légitimité les activités des organisations de la société civile israélienne, en particulier celles qui défendent les droits humains fondamentaux des Palestiniens dans les TPO et qui dénoncent l’occupation et ses conséquences. La loi viole les traités internationaux relatifs aux droits de l’Homme ratifiés par l’Etat d’Israël, notamment le Pacte international sur les droits civils et politiques, et s’inscrit donc en faux par rapport aux principes fondamentaux de la démocratie.
Nous exprimons notre solidarité et notre ferme soutien aux 53 organisations de société civile en Israël qui ont conjointement signé une lettre adressée au président de la Knesset, M. Reuven Rivlin, en février 2011, pour protester contre cette proposition de loi [1]. C’est la deuxième loi adoptée par la Knesset, en moins de six mois, qui vise à restreindre les activités de la société civile indépendante d’Israël.
Nous saluons avec satisfaction l’inquiétude manifestée dans un premier temps par Madame Ashton, Haut représentant de l’Union européenne. Toutefois, conformément aux directives de l’UE sur les défenseurs des Droits de l’Homme, nous demandons instamment à l’UE et à ses Etats membres :
-- De condamner cette loi publiquement et sans équivoque, et d’inviter Israël à la révoquer et à s’abstenir de toute nouvelle législation ou pratique qui tendrait à restreindre les libertés d’association et d’expression en Israël.
-- D’utiliser tous les moyens à leur disposition pour défendre et protéger la liberté d’association et d’expression des organisations et des défenseurs des droits de l’Homme en Israël.
-- De réitérer avec force, lors de la prochaine réunion du Groupe de travail UE-Israël sur les droits de l’Homme, qui doit se tenir le 13 septembre 2011, leurs inquiétudes quant aux restrictions imposées aux organisations et aux défenseurs des droits de l’Homme.
-- De continuer à soutenir financièrement les organisations de société civile en Israël qui défendent ces droits et libertés fondamentaux.
[1] voir Coalition of Women for Peace http://www.coalitionofwomen.org/?p=...
publié par Euromedrights
http://www.euromedrights.org/fr/der...
segunda-feira, 25 de julho de 2011
PETITION : PALESTINE : LA PROCHAINE NATION DU MONDE
25 juillet 2011, Association France Palestine Solidarité (AFPS) http://www.france-palestine.org (France)
Avaaz.org http://www.avaaz.org/fr/independence_for_palestine_fr/?slideshow
Dans quatre jours, le Conseil de Sécurité de l’ONU se réunira, offrant au monde une chance de soutenir une nouvelle proposition qui pourrait mettre fin à des décennies d’échec des pourparlers de paix israélo-palestiniens : la reconnaissance de l’Etat palestinien par l’ONU.
Plus de 120 nations du Moyen-Orient, d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine ont déjà approuvé cette initiative, mais le gouvernement de droite d’Israël et les Etats-Unis y sont férocement opposés. La France et d’autres pays clés de l’UE sont encore indécis, mais une pression publique massive pourrait les pousser à saisir cette occasion unique de mettre fin à 40 ans d’occupation militaire.
Cela fait des décennies que les initiatives de paix menées par les Etats-Unis échouent, tandis qu’Israël a confiné la population palestinienne dans des enclaves, confisqué ses terres et empêché la Palestine de devenir une entité politique souveraine. Cette initiative audacieuse pourrait donner un nouveau point de départ pour résoudre le conflit, mais l’Europe doit prendre les devants. Lançons un immense appel mondial pour que la France et les principaux pays européens approuvent dès maintenant cette demande de reconnaissance de l’Etat palestinien, et pour montrer clairement que les citoyens du monde entier soutiennent cette proposition diplomatique légitime et non-violente. Signez la pétition et envoyez ce message à tous vos amis.
Aux dirigeants de la France, de l’Espagne, de l’Allemagne, du Royaume-Uni, à la Haute Représentante de l’UE et à tous les Etats membres de l’ONU :
" Nous vous exhortons à appuyer la demande légitime de reconnaissance de l’Etat palestinien et la réaffirmation des droits du peuple palestinien. Après des décennies d’échec des pourparlers de paix, il est temps d’inverser la tendance, de mettre fin à l’occupation et de progresser vers une paix fondée sur deux Etats."
http://www.avaaz.org/fr/independenc...
- Signez aussi :
la pétition
Un million de signatures pour un État palestinien indépendant
Avaaz.org http://www.avaaz.org/fr/independence_for_palestine_fr/?slideshow
Dans quatre jours, le Conseil de Sécurité de l’ONU se réunira, offrant au monde une chance de soutenir une nouvelle proposition qui pourrait mettre fin à des décennies d’échec des pourparlers de paix israélo-palestiniens : la reconnaissance de l’Etat palestinien par l’ONU.
Plus de 120 nations du Moyen-Orient, d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine ont déjà approuvé cette initiative, mais le gouvernement de droite d’Israël et les Etats-Unis y sont férocement opposés. La France et d’autres pays clés de l’UE sont encore indécis, mais une pression publique massive pourrait les pousser à saisir cette occasion unique de mettre fin à 40 ans d’occupation militaire.
Cela fait des décennies que les initiatives de paix menées par les Etats-Unis échouent, tandis qu’Israël a confiné la population palestinienne dans des enclaves, confisqué ses terres et empêché la Palestine de devenir une entité politique souveraine. Cette initiative audacieuse pourrait donner un nouveau point de départ pour résoudre le conflit, mais l’Europe doit prendre les devants. Lançons un immense appel mondial pour que la France et les principaux pays européens approuvent dès maintenant cette demande de reconnaissance de l’Etat palestinien, et pour montrer clairement que les citoyens du monde entier soutiennent cette proposition diplomatique légitime et non-violente. Signez la pétition et envoyez ce message à tous vos amis.
Aux dirigeants de la France, de l’Espagne, de l’Allemagne, du Royaume-Uni, à la Haute Représentante de l’UE et à tous les Etats membres de l’ONU :
" Nous vous exhortons à appuyer la demande légitime de reconnaissance de l’Etat palestinien et la réaffirmation des droits du peuple palestinien. Après des décennies d’échec des pourparlers de paix, il est temps d’inverser la tendance, de mettre fin à l’occupation et de progresser vers une paix fondée sur deux Etats."
http://www.avaaz.org/fr/independenc...
- Signez aussi :
la pétition
Un million de signatures pour un État palestinien indépendant
segunda-feira, 4 de julho de 2011
DECLARATION DE SOUTIEN A LA FLOTTILLE DE LA LIBERTE EN PARTANCE POUR GAZA
4 juillet 2011, Un Bateau Français pour Gaza http://unbateaupourgaza.fr (France)
Nous, organisations israéliennes, juives et arabes, soutenons très sincèrement la Flottille de la Liberté, prête à prendre la mer vers le Port de Gaza avec le but déclaré de briser par la mer et la terre le siège et le blocus de Gaza, qui est une manifestation de la continuation de l’occupation par Israël
Nous, organisations israéliennes, juives et arabes, soutenons très sincèrement la Flottille de la Liberté, prête à prendre la mer vers le Port de Gaza avec le but déclaré de briser par la mer et la terre le siège et le blocus de Gaza, qui est une manifestation de la continuation de l’occupation par Israël. Nous condamnons la campagne de calomnies que le gouvernement d’Israël agite contre la flottille et contre ceux qui y participent. Il y a une très réelle raison de s’inquiéter que de tels mensonges puissent être tressés par le gouvernement comme un prétexte et une justification par avance de nouveaux actes de violence contre des militants prenant part à une action politique légitime de protestation.
La flottille de Gaza est en effet une action courageuse de protestation politique, l’expression de la solidarité mondiale avec le peuple palestinien et du rejet des pratiques israéliennes d’occupation oppressive, telle qu’elle s’est manifestée par la continuation du siège et du blocus de Gaza et l’imposition d’une punition collective à un grand nombre de civils.
Actuellement la Bande de Gaza n’est guère plus qu’une gigantesque prison à ciel ouvert où un million et demi d’habitants sont retenus, privés de leurs droits fondamentaux. Les Palestiniens de Gaza ont le droit de maintenir un contact direct avec le monde extérieur; ils ont le droit d’ouvrir et de conserver un port maritime où les bateaux puissent librement entrer et partir, pour importer et exporter tous les biens, pour le bénéfice de leur économie et la satisfaction de ses besoins. Les Palestiniens ont tous ces droits -et pas un iota de moins qu’Israël ne les a-. L’Etat d’Israël est obligé, d’après le Droit International, de mettre fin à son contrôle -indirect comme direct- sur la Bande de Gaza, ce qui est une partie des obligations plus larges d’Israël de mettre fin à l’occupation du territoire palestinien et de faciliter l’indépendance de la Palestine.
Nous devons répéter que, contrairement aux déclarations émanant du gouvernement, la flottille agit de façon non-violente en se mettant en route vers Gaza. D’ailleurs, si elle est attaquée par les forces armées israéliennes, c’est par la non-violence que les militants à bord ont l’intention de répondre. Un membre de l’Equipe de Coordination Internationale de la flottille a déclaré précisément et explicitement, quand il répondait aux assertions émanant du système de sécurité en Israël, qu’”il n’y a aucune arme de quelque sorte que ce soit à bord d’aucun de nos navires –ce qui pourrait être confirmé par des dizaines de représentants des médias internationaux présents à bord”. Les militants ayant l’intention de participer à la traversée dans la flottille passent par un entraînement à la non-violence et signent un engagement personnel clair de ne pas avoir recours à la violence.
Le gouvernement d’Israël mène des efforts considérables pour faire que la flottille soit considérée avec crainte et pour décourager les gens d’y participer. De façon à créer une atmosphère de peur sans fondement, des mensonges sont répandus sciemment, des mensonges relatifs à de supposés préparatifs en vue d’une résistance violente , à de prétendus plans pour tuer des soldats et des militants pacifistes participant à la flottille sont accusés d’avoir l’intention d’introduire des armes à Gaza. En même temps il est fait recours à une pression sans précédent sur les journalistes internationaux, de façon à les décourager de couvrir le voyage de la flottille en étant à bord. Il y a des raisons de suspecter que la campag ne médiatique en cours, qui a clairement pour but de provoquer la peur et la haine parmi la population israélienne, est destinée à fournir une justification par avance au dénouement dangereux et dur susceptible d’arriver, si les bateaux devaient être pris d’assaut et s’il arrivait malheur à leurs passagers.
Nous condamnons vigoureusement le gouvernement de la Grèce pour sa décision d’empêcher les navires de la flottille de quitter les ports grecs en direction de Gaza. Cette décision est une violation du Droit International relatif à la Liberté des Mers et est hautement déraisonnable. Les reportages dans les journaux israéliens relatifs aux contacts entre les gouvernements d’Israël et de Grèce donnent l’impression que la Grèce a en fait cédé à des pressions politiques d’un genre inacceptable, mises en oeuvre par le gouvernement en Israël. Nous appelons le Gouvernement de la Grèce à abroger sur le champ son ordre interdisant aux bateaux de la flottille de quitter les ports de Grèce, à les laisser prendre la mer et à assurer la sécurité des passagers de même que des bateaux. N ous appelons le Gouvernement d’Israël et ses forces armées à laisser les bateaux aller à Gaza livrer pacifiquement leur cargaison de fourniture humanitaires.
Nous espérons être témoins de l’arrivée des bateaux à leur destination en sécurité.
Nous appelons le Gouvernement d’Israël à mettre un terme immédiat au siège et au blocus de Gaza.
Contact:
Adam Keller: 00-972-54-2340749
Yaakov Manor: 00-972-50-5733276
Centre d’Information Alternative, Coalition des Femmes pour la Paix, Combattants pour la Paix, Gush Shalom (Bloc de la Paix), Hithabrut-Tarabut, Comité Israélien contre la Démolition des Maisons, Nouveau Profil, Rabbins pour les Droits de l’Homme, Ta’ayush: Partenariat Arabo-Juif, Yesh Gvul (Il y a une limite).
Le 2 juillet au soir il y a eu une manifestation de soutien à l’extérieur de l’Ambassade de Grèce à Tel Aviv, et une contre-manifestation d’extrême droite. Une video est visible sur Internet: http://tv.social.org.il/politics/2011/07/04/demo-embassy-of-greece
(Traduction: Yves Jardin)
Nous, organisations israéliennes, juives et arabes, soutenons très sincèrement la Flottille de la Liberté, prête à prendre la mer vers le Port de Gaza avec le but déclaré de briser par la mer et la terre le siège et le blocus de Gaza, qui est une manifestation de la continuation de l’occupation par Israël
Nous, organisations israéliennes, juives et arabes, soutenons très sincèrement la Flottille de la Liberté, prête à prendre la mer vers le Port de Gaza avec le but déclaré de briser par la mer et la terre le siège et le blocus de Gaza, qui est une manifestation de la continuation de l’occupation par Israël. Nous condamnons la campagne de calomnies que le gouvernement d’Israël agite contre la flottille et contre ceux qui y participent. Il y a une très réelle raison de s’inquiéter que de tels mensonges puissent être tressés par le gouvernement comme un prétexte et une justification par avance de nouveaux actes de violence contre des militants prenant part à une action politique légitime de protestation.
La flottille de Gaza est en effet une action courageuse de protestation politique, l’expression de la solidarité mondiale avec le peuple palestinien et du rejet des pratiques israéliennes d’occupation oppressive, telle qu’elle s’est manifestée par la continuation du siège et du blocus de Gaza et l’imposition d’une punition collective à un grand nombre de civils.
Actuellement la Bande de Gaza n’est guère plus qu’une gigantesque prison à ciel ouvert où un million et demi d’habitants sont retenus, privés de leurs droits fondamentaux. Les Palestiniens de Gaza ont le droit de maintenir un contact direct avec le monde extérieur; ils ont le droit d’ouvrir et de conserver un port maritime où les bateaux puissent librement entrer et partir, pour importer et exporter tous les biens, pour le bénéfice de leur économie et la satisfaction de ses besoins. Les Palestiniens ont tous ces droits -et pas un iota de moins qu’Israël ne les a-. L’Etat d’Israël est obligé, d’après le Droit International, de mettre fin à son contrôle -indirect comme direct- sur la Bande de Gaza, ce qui est une partie des obligations plus larges d’Israël de mettre fin à l’occupation du territoire palestinien et de faciliter l’indépendance de la Palestine.
Nous devons répéter que, contrairement aux déclarations émanant du gouvernement, la flottille agit de façon non-violente en se mettant en route vers Gaza. D’ailleurs, si elle est attaquée par les forces armées israéliennes, c’est par la non-violence que les militants à bord ont l’intention de répondre. Un membre de l’Equipe de Coordination Internationale de la flottille a déclaré précisément et explicitement, quand il répondait aux assertions émanant du système de sécurité en Israël, qu’”il n’y a aucune arme de quelque sorte que ce soit à bord d’aucun de nos navires –ce qui pourrait être confirmé par des dizaines de représentants des médias internationaux présents à bord”. Les militants ayant l’intention de participer à la traversée dans la flottille passent par un entraînement à la non-violence et signent un engagement personnel clair de ne pas avoir recours à la violence.
Le gouvernement d’Israël mène des efforts considérables pour faire que la flottille soit considérée avec crainte et pour décourager les gens d’y participer. De façon à créer une atmosphère de peur sans fondement, des mensonges sont répandus sciemment, des mensonges relatifs à de supposés préparatifs en vue d’une résistance violente , à de prétendus plans pour tuer des soldats et des militants pacifistes participant à la flottille sont accusés d’avoir l’intention d’introduire des armes à Gaza. En même temps il est fait recours à une pression sans précédent sur les journalistes internationaux, de façon à les décourager de couvrir le voyage de la flottille en étant à bord. Il y a des raisons de suspecter que la campag ne médiatique en cours, qui a clairement pour but de provoquer la peur et la haine parmi la population israélienne, est destinée à fournir une justification par avance au dénouement dangereux et dur susceptible d’arriver, si les bateaux devaient être pris d’assaut et s’il arrivait malheur à leurs passagers.
Nous condamnons vigoureusement le gouvernement de la Grèce pour sa décision d’empêcher les navires de la flottille de quitter les ports grecs en direction de Gaza. Cette décision est une violation du Droit International relatif à la Liberté des Mers et est hautement déraisonnable. Les reportages dans les journaux israéliens relatifs aux contacts entre les gouvernements d’Israël et de Grèce donnent l’impression que la Grèce a en fait cédé à des pressions politiques d’un genre inacceptable, mises en oeuvre par le gouvernement en Israël. Nous appelons le Gouvernement de la Grèce à abroger sur le champ son ordre interdisant aux bateaux de la flottille de quitter les ports de Grèce, à les laisser prendre la mer et à assurer la sécurité des passagers de même que des bateaux. N ous appelons le Gouvernement d’Israël et ses forces armées à laisser les bateaux aller à Gaza livrer pacifiquement leur cargaison de fourniture humanitaires.
Nous espérons être témoins de l’arrivée des bateaux à leur destination en sécurité.
Nous appelons le Gouvernement d’Israël à mettre un terme immédiat au siège et au blocus de Gaza.
Contact:
Adam Keller: 00-972-54-2340749
Yaakov Manor: 00-972-50-5733276
Centre d’Information Alternative, Coalition des Femmes pour la Paix, Combattants pour la Paix, Gush Shalom (Bloc de la Paix), Hithabrut-Tarabut, Comité Israélien contre la Démolition des Maisons, Nouveau Profil, Rabbins pour les Droits de l’Homme, Ta’ayush: Partenariat Arabo-Juif, Yesh Gvul (Il y a une limite).
Le 2 juillet au soir il y a eu une manifestation de soutien à l’extérieur de l’Ambassade de Grèce à Tel Aviv, et une contre-manifestation d’extrême droite. Une video est visible sur Internet: http://tv.social.org.il/politics/2011/07/04/demo-embassy-of-greece
(Traduction: Yves Jardin)
domingo, 26 de junho de 2011
Communiqué - Le second bateau pour Gaza est parti de France, coup d’envoi de la seconde Flottille de la liberté
25 juin 2011, Un Bateau pour Gaza http://unbateaupourgaza.fr (France)
Le « Dignité-Al Karama[1] » est parti ce matin des eaux de l’Ile Rousse en Corse. Il rejoindra dans quelques jours le « Louise Michel » actuellement en Grèce.
Les 40 Français qui embarqueront à bord des deux bateaux en Méditerranée orientale sont prêts. Le rendez vous est donné à Athènes. Dans moins d’une semaine, ils seront en route vers la bande de Gaza. Plusieurs milliers d’euros de matériel seront achetés par la campagne « Un bateau français pour Gaza » et acheminés sur un des deux cargos internationaux de la Flottille.
Les deux bateaux français vont se joindre à la douzaine de bateaux qui ont répondu présents pour cette initiative internationale. Ils apporteront 5 000 tonnes de matériel dans la bande de Gaza.
Ce sont ainsi 300 à 400 personnes venus du monde entier qui monteront à bord pour clamer l’urgence de la fin du blocus de la bande de Gaza et le respect du droit international.
Face à cette action citoyenne historique, nos Etats doivent être à la hauteur. Ils doivent agir pour qu’Israël laisse passer les bateaux. La Fédération Internationale des Droits de l’Homme a réaffirmé dans un communiqué de presse la « responsabilité de la communauté internationale de prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer l’accès de l’aide humanitaire à la population civile dans la bande de Gaza ».
Nous faisons ce que la communauté internationale devrait faire. Notre pression porte déjà ses fruits. A quelques jours du départ de la Flottille, Israël a autorisé l'ONU à importer les matériaux nécessaires à la construction de 1 200 logements et de 18 écoles dans la bande de Gaza.
Ce que nous voulons est la fin totale du blocus de la bande de Gaza et que soit enfin respectés les droits fondamentaux et la dignité des Palestiniens.
(1) « dignité » en arabe.
Le « Dignité-Al Karama[1] » est parti ce matin des eaux de l’Ile Rousse en Corse. Il rejoindra dans quelques jours le « Louise Michel » actuellement en Grèce.
Les 40 Français qui embarqueront à bord des deux bateaux en Méditerranée orientale sont prêts. Le rendez vous est donné à Athènes. Dans moins d’une semaine, ils seront en route vers la bande de Gaza. Plusieurs milliers d’euros de matériel seront achetés par la campagne « Un bateau français pour Gaza » et acheminés sur un des deux cargos internationaux de la Flottille.
Les deux bateaux français vont se joindre à la douzaine de bateaux qui ont répondu présents pour cette initiative internationale. Ils apporteront 5 000 tonnes de matériel dans la bande de Gaza.
Ce sont ainsi 300 à 400 personnes venus du monde entier qui monteront à bord pour clamer l’urgence de la fin du blocus de la bande de Gaza et le respect du droit international.
Face à cette action citoyenne historique, nos Etats doivent être à la hauteur. Ils doivent agir pour qu’Israël laisse passer les bateaux. La Fédération Internationale des Droits de l’Homme a réaffirmé dans un communiqué de presse la « responsabilité de la communauté internationale de prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer l’accès de l’aide humanitaire à la population civile dans la bande de Gaza ».
Nous faisons ce que la communauté internationale devrait faire. Notre pression porte déjà ses fruits. A quelques jours du départ de la Flottille, Israël a autorisé l'ONU à importer les matériaux nécessaires à la construction de 1 200 logements et de 18 écoles dans la bande de Gaza.
Ce que nous voulons est la fin totale du blocus de la bande de Gaza et que soit enfin respectés les droits fondamentaux et la dignité des Palestiniens.
(1) « dignité » en arabe.
Des chrétiens pour Gaza - Témoignage chrétien
20 juin 2011, Témoignage Chrétien http://unbateaupourgaza.fr
Des évêques et des responsables d’Églises soutiennent le projet d’une flottille internationale visant la levée du blocus israélien contre Gaza. Une « démarche politique » assumée.
Par Henrik Lindell
Les chrétiens qui contestent le blocus israélien contre Gaza peuvent compter sur la bénédiction de beaucoup de responsables d’Églises, catholiques et protestants.
Un « Appel aux chrétiens à se joindre à l’initiative “un bateau pour Gaza”» a été signé le 27 mai par plusieurs évêques, dont Yves Patenôtre (archevêque de Sens-Auxerre et prélat de la Mission de France), ainsi que par des pasteurs protestants dont Jean-Arnold de Clermont, ancien président de la Fédération protestante de France.
Il s’agit à la fois de « répondre à la crise humanitaire » que subit la population de Gaza et « de promouvoir et de faire respecter le droit international ».
EXPERIENCE
L’action que ces responsables religieux soutiennent est un acte de désobéissance civile. La flottille internationale, mobilisant dix bateaux venant d’une dizaine de pays dont la France, devrait s’élancer vers Gaza autour du 25 juin (la date exacte est gardée secrète).
L’idée est de dénoncer et briser un blocus qui dure depuis 2007 et qui est contraire à la résolution 1860 (du 8 janvier 2009) du Conseil de sécurité des Nations-unies. Environ un million et demi de Palestiniens sont ainsi privés de la possibilité de se nourrir et de se soigner correctement.
Israël se justifie en se référant au Hamas. Force islamiste et nationaliste, le Hamas est sorti vainqueur des élections démocratiques il y a quatre ans. Un de ses principaux torts est de refuser de reconnaître la légitimité de son puissant voisin. Le Hamas et Israël sont en guerre ouverte depuis trois ans. L’armée israélienne surveille particulièrement la frontière maritime, craignant notamment des trans ports d’armes.
La flottille internationale 2011, également intitulée Flottille de la liberté, s’appuie sur l’expérience de projets similaires les années précédentes.
La première expédition – plutôt réussie – a eu lieu en 2008. La dernière grande expédition internationale, en mai 2010, s’est soldée par un drame : des commandos israéliens ont fait dix morts sur le bateau turc Mavi Marmara. Et les six bateaux concernés n’ont pu atteindre la côte de Gaza. Mais l’opération a permis de populariser la cause auprès de l’opinion publique internationale.
NON-VIOLENCE
Le projet « Un bateau français pour Gaza » recueille le soutien de très nombreux associations et mouvements. Beaucoup sont chrétiens, comme le CCFD-Terre solidaire, la Cimade, Pax Christi, l’ACAT.
Même le dernier Synode national de l’Église réformée de France du 5 juin dernier a demandé de soutenir l’initiative. Comme ces organisations, les responsables religieux se fondent sur « la conviction qu’une paix juste est possible, que le pardon et la réconciliation sont toujours offerts ».
S’inscrivant dans le principe de la non-violence, qui est aussi celui de la Flottille, les religieux précisent que l’action « n’est pas tournée contre Israël ». Ils mettent surtout en avant la « démarche politique ».
En se référant au principe évangélique « Heureux ceux qui font œuvre de paix : ils seront appelés fils de Dieu » (évangile selon Matthieu 5.9), les évêques et les pasteurs expliquent qu’il « s’agit bien de “faire œuvre”… pas seulement de dire “paix !, paix !” Et par conséquent d’en prendre le risque ».
Un appel, qui somme toute, prend des accents dignes du pasteur résistant Dietrich Bonhoeffer, qui au sujet de l’avènement de la paix, écrivit ceci : « Le chemin de la paix n’est pas celui de la sécurité. Car la paix doit être audacieuse. C’est le grand risque à prendre. […] La paix est le contraire de la sécurité. » (2)
(1) Ont également signé ce document : Mgr Bernard Housset (La Rochelle et Saintes), Mgr Marc Stenger (Troyes), président de Pax Christi, et Mgr Philippe Brizard, directeur de la Maison d’Ananie. Parmi les pasteurs, citons aussi Jacques Maury, Jacques Stewart et Jean Tartier.
(2) Dans un discours en 1934 sur l’île danoise de Fanø, cité in Dietrich Bonhoeffer par Frédéric Rognon, Olivétan, 2011.
--------------
L´APPEL :
Appel aux chrétiens à se joindre à l’initiative « Un bateau pour Gaza »
Dicese de Verdun http://catholique-verdun.cef.fr/spip/
Chers frères et soeurs
des communautés chrétiennes de France,
Dans les prochaines semaines, une nouvelle flottille de la liberté veut relancer la mobilisation internationale pour la recherche active d’un avenir commun pour Israéliens et Palestiniens, condition majeure du règlement du conflit qui les oppose. Elle comprendra un bateau français et va s’élancer vers Gaza pour dénoncer et briser, si possible, le blocus israélien de ce territoire de 41 km de long sur 6 à 12 km de large où vivent plus d’un million et demi de Palestiniens. Il s’agit de répondre à la crise humanitaire que subit cette population même si l’étreinte dont elle est victime s’est très légèrement desserrée depuis la première flottille de la liberté, en mai 2010 ; il s’agit aussi de promouvoir et de faire respecter le droit international.
La campagne internationale mobilise en France depuis plusieurs mois de multiples organisations1 et personnes, signataires de la plateforme des ONG françaises pour la Palestine, signataires du collectif national pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens, et signataires individuels, tous attachés à rompre le mur de l’indifférence.
Nous pensons que les communautés chrétiennes de France devraient porter cette action dans leurs préoccupations et la prière. Par cet appel, nous voulons partager avec nos frères et soeurs chrétiens la conviction qu’une paix juste est possible, que le pardon et la réconciliation sont toujours offerts, et qu’en nous mettant à l’écoute de la Parole de Dieu nous pouvons recevoir de Lui une vision d’avenir. Nous sommes d’autant plus encouragés à lancer cet appel que déjà, en 2006, au lendemain d’un premier appel en faveur d’un bateau pour Gaza, ONG et services liés aux Eglises catholique et protestantes s’étaient concertés pour y donner une réponse commune. Seules les circonstances politiques du moment en avaient retardé la réalisation.
Avec vous, nous voulons partager la Béatitude de la paix : « Heureux ceux qui font oeuvre de paix : ils seront appelés fils de Dieu » (Matthieu 5, 9. TOB). Il s’agit bien de ‘faire oeuvre’… pas seulement de dire ‘paix ! paix !’. Et par conséquent d’en prendre le risque. Or la paix ne peut dépendre ni de l’usage délibéré de la terreur, ni de l’humiliation, ni de la misère, mais en l’occurrence de la recherche passionnée d’un avenir commun entre Israéliens et Palestiniens, dans le respect mutuel, dans l’application du droit, et dans la quête de la justice. Nous croyons qu’en mobilisant l’opinion internationale autour de cette deuxième flottille de la liberté, nousengagerons les parties en présence et tous ceux qui les soutiennent à faire de nouveaux pas en faveur de cet avenir commun.
Il s’agit incontestablement d’une démarche politique. La paix et la justice sont les biens les plus évidents de l’action politique. Pourquoi y serions-nous insensibles ? Nous sommes attachés au droit imprescriptible de l’Etat d’Israël d’exister, en paix, dans ses frontières reconnues, et au droit du peuple palestinien de développer ses institutions démocratiques dans un Etat libre et prospère. La démarche totalement non violente de la deuxième flottille de la liberté n’est pas tournée contre Israël ; elle appelle la communauté internationale à sortir de l’indifférence et à ne pas se contenter de paroles mais à agir. Elle exhorte les parties en présence à sortir du conflit pour rechercher les compromis nécessaires entre des droits contradictoires ; c’est une démarche éthique fondée au nom « d’une vision commune bâtie sur l’égalité et le partage, non sur la supériorité, ni sur la négation de l’autre, sous prétexte de peur ou de sécurité »2.
Mais il s’agit d’abord d’un appel à la prière qui reste la force des croyants dans leur faiblesse et reconstruit en eux l’espérance qui permet de « voir Dieu au milieu de l’épreuve et d’agir avec son Esprit »3. Nous vous invitons donc à faire une place particulière dans votre prière personnelle et en communauté pour que la deuxième flottille de la liberté puisse atteindre ses objectifs au service de la paix. Au lendemain de Pâques, où nous avons reçu le message renouvelé de la présence du Christ ressuscité dans un monde promis à la vie nouvelle, nous faisons monter vers Dieu le cri d’espérance de nos frères et soeurs chrétiens d’Israël et de Palestine qui attendent « le triomphe de Dieu sur le mal de la haine et de la mort qui règnent encore sur notre terre ».4
Chacun des signataires de cet appel est à votre disposition pour répondre à toute question qui vous semblerait utile pour comprendre sa démarche. Vous trouverez par ailleurs, sur les sites du CCFD-Terre solidaire (http://ccfd-terresolidaire.org) de la Cimade (http://www.cimade.org), de Chrétiens de la Méditerranée (www.chretiensdelamediterranee.com), de Pax Christi (http://paxchristi.cef.fr) et sur le site de la campagne « Un bateau pour Gaza » (www.unbateaupourgaza.fr), tous les renseignements nécessaires et la possibilité de suivre l’opération « Un bateau français pour Gaza » dans le cadre de la flottille de la liberté.
Nous vous prions de croire en nos messages bien fraternels,
Mgr Yves Patenôtre, archevêque de Sens-Auxerre
Mgr Bernard Housset, évêque de La Rochelle et Saintes
Mgr Marc Stenger, évêque de Troyes, président de Pax Christi
Mgr Philippe Brizard, directeur de la Maison d’Ananie
et directeur émérite de l’OEuvre d’Orient
Jean-Arnold de Clermont, pasteur
Jacques Maury, pasteur
Jacques Stewart, pasteur
Des évêques et des responsables d’Églises soutiennent le projet d’une flottille internationale visant la levée du blocus israélien contre Gaza. Une « démarche politique » assumée.
Par Henrik Lindell
Les chrétiens qui contestent le blocus israélien contre Gaza peuvent compter sur la bénédiction de beaucoup de responsables d’Églises, catholiques et protestants.
Un « Appel aux chrétiens à se joindre à l’initiative “un bateau pour Gaza”» a été signé le 27 mai par plusieurs évêques, dont Yves Patenôtre (archevêque de Sens-Auxerre et prélat de la Mission de France), ainsi que par des pasteurs protestants dont Jean-Arnold de Clermont, ancien président de la Fédération protestante de France.
Il s’agit à la fois de « répondre à la crise humanitaire » que subit la population de Gaza et « de promouvoir et de faire respecter le droit international ».
EXPERIENCE
L’action que ces responsables religieux soutiennent est un acte de désobéissance civile. La flottille internationale, mobilisant dix bateaux venant d’une dizaine de pays dont la France, devrait s’élancer vers Gaza autour du 25 juin (la date exacte est gardée secrète).
L’idée est de dénoncer et briser un blocus qui dure depuis 2007 et qui est contraire à la résolution 1860 (du 8 janvier 2009) du Conseil de sécurité des Nations-unies. Environ un million et demi de Palestiniens sont ainsi privés de la possibilité de se nourrir et de se soigner correctement.
Israël se justifie en se référant au Hamas. Force islamiste et nationaliste, le Hamas est sorti vainqueur des élections démocratiques il y a quatre ans. Un de ses principaux torts est de refuser de reconnaître la légitimité de son puissant voisin. Le Hamas et Israël sont en guerre ouverte depuis trois ans. L’armée israélienne surveille particulièrement la frontière maritime, craignant notamment des trans ports d’armes.
La flottille internationale 2011, également intitulée Flottille de la liberté, s’appuie sur l’expérience de projets similaires les années précédentes.
La première expédition – plutôt réussie – a eu lieu en 2008. La dernière grande expédition internationale, en mai 2010, s’est soldée par un drame : des commandos israéliens ont fait dix morts sur le bateau turc Mavi Marmara. Et les six bateaux concernés n’ont pu atteindre la côte de Gaza. Mais l’opération a permis de populariser la cause auprès de l’opinion publique internationale.
NON-VIOLENCE
Le projet « Un bateau français pour Gaza » recueille le soutien de très nombreux associations et mouvements. Beaucoup sont chrétiens, comme le CCFD-Terre solidaire, la Cimade, Pax Christi, l’ACAT.
Même le dernier Synode national de l’Église réformée de France du 5 juin dernier a demandé de soutenir l’initiative. Comme ces organisations, les responsables religieux se fondent sur « la conviction qu’une paix juste est possible, que le pardon et la réconciliation sont toujours offerts ».
S’inscrivant dans le principe de la non-violence, qui est aussi celui de la Flottille, les religieux précisent que l’action « n’est pas tournée contre Israël ». Ils mettent surtout en avant la « démarche politique ».
En se référant au principe évangélique « Heureux ceux qui font œuvre de paix : ils seront appelés fils de Dieu » (évangile selon Matthieu 5.9), les évêques et les pasteurs expliquent qu’il « s’agit bien de “faire œuvre”… pas seulement de dire “paix !, paix !” Et par conséquent d’en prendre le risque ».
Un appel, qui somme toute, prend des accents dignes du pasteur résistant Dietrich Bonhoeffer, qui au sujet de l’avènement de la paix, écrivit ceci : « Le chemin de la paix n’est pas celui de la sécurité. Car la paix doit être audacieuse. C’est le grand risque à prendre. […] La paix est le contraire de la sécurité. » (2)
(1) Ont également signé ce document : Mgr Bernard Housset (La Rochelle et Saintes), Mgr Marc Stenger (Troyes), président de Pax Christi, et Mgr Philippe Brizard, directeur de la Maison d’Ananie. Parmi les pasteurs, citons aussi Jacques Maury, Jacques Stewart et Jean Tartier.
(2) Dans un discours en 1934 sur l’île danoise de Fanø, cité in Dietrich Bonhoeffer par Frédéric Rognon, Olivétan, 2011.
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L´APPEL :
Appel aux chrétiens à se joindre à l’initiative « Un bateau pour Gaza »
Dicese de Verdun http://catholique-verdun.cef.fr/spip/
Chers frères et soeurs
des communautés chrétiennes de France,
Dans les prochaines semaines, une nouvelle flottille de la liberté veut relancer la mobilisation internationale pour la recherche active d’un avenir commun pour Israéliens et Palestiniens, condition majeure du règlement du conflit qui les oppose. Elle comprendra un bateau français et va s’élancer vers Gaza pour dénoncer et briser, si possible, le blocus israélien de ce territoire de 41 km de long sur 6 à 12 km de large où vivent plus d’un million et demi de Palestiniens. Il s’agit de répondre à la crise humanitaire que subit cette population même si l’étreinte dont elle est victime s’est très légèrement desserrée depuis la première flottille de la liberté, en mai 2010 ; il s’agit aussi de promouvoir et de faire respecter le droit international.
La campagne internationale mobilise en France depuis plusieurs mois de multiples organisations1 et personnes, signataires de la plateforme des ONG françaises pour la Palestine, signataires du collectif national pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens, et signataires individuels, tous attachés à rompre le mur de l’indifférence.
Nous pensons que les communautés chrétiennes de France devraient porter cette action dans leurs préoccupations et la prière. Par cet appel, nous voulons partager avec nos frères et soeurs chrétiens la conviction qu’une paix juste est possible, que le pardon et la réconciliation sont toujours offerts, et qu’en nous mettant à l’écoute de la Parole de Dieu nous pouvons recevoir de Lui une vision d’avenir. Nous sommes d’autant plus encouragés à lancer cet appel que déjà, en 2006, au lendemain d’un premier appel en faveur d’un bateau pour Gaza, ONG et services liés aux Eglises catholique et protestantes s’étaient concertés pour y donner une réponse commune. Seules les circonstances politiques du moment en avaient retardé la réalisation.
Avec vous, nous voulons partager la Béatitude de la paix : « Heureux ceux qui font oeuvre de paix : ils seront appelés fils de Dieu » (Matthieu 5, 9. TOB). Il s’agit bien de ‘faire oeuvre’… pas seulement de dire ‘paix ! paix !’. Et par conséquent d’en prendre le risque. Or la paix ne peut dépendre ni de l’usage délibéré de la terreur, ni de l’humiliation, ni de la misère, mais en l’occurrence de la recherche passionnée d’un avenir commun entre Israéliens et Palestiniens, dans le respect mutuel, dans l’application du droit, et dans la quête de la justice. Nous croyons qu’en mobilisant l’opinion internationale autour de cette deuxième flottille de la liberté, nousengagerons les parties en présence et tous ceux qui les soutiennent à faire de nouveaux pas en faveur de cet avenir commun.
Il s’agit incontestablement d’une démarche politique. La paix et la justice sont les biens les plus évidents de l’action politique. Pourquoi y serions-nous insensibles ? Nous sommes attachés au droit imprescriptible de l’Etat d’Israël d’exister, en paix, dans ses frontières reconnues, et au droit du peuple palestinien de développer ses institutions démocratiques dans un Etat libre et prospère. La démarche totalement non violente de la deuxième flottille de la liberté n’est pas tournée contre Israël ; elle appelle la communauté internationale à sortir de l’indifférence et à ne pas se contenter de paroles mais à agir. Elle exhorte les parties en présence à sortir du conflit pour rechercher les compromis nécessaires entre des droits contradictoires ; c’est une démarche éthique fondée au nom « d’une vision commune bâtie sur l’égalité et le partage, non sur la supériorité, ni sur la négation de l’autre, sous prétexte de peur ou de sécurité »2.
Mais il s’agit d’abord d’un appel à la prière qui reste la force des croyants dans leur faiblesse et reconstruit en eux l’espérance qui permet de « voir Dieu au milieu de l’épreuve et d’agir avec son Esprit »3. Nous vous invitons donc à faire une place particulière dans votre prière personnelle et en communauté pour que la deuxième flottille de la liberté puisse atteindre ses objectifs au service de la paix. Au lendemain de Pâques, où nous avons reçu le message renouvelé de la présence du Christ ressuscité dans un monde promis à la vie nouvelle, nous faisons monter vers Dieu le cri d’espérance de nos frères et soeurs chrétiens d’Israël et de Palestine qui attendent « le triomphe de Dieu sur le mal de la haine et de la mort qui règnent encore sur notre terre ».4
Chacun des signataires de cet appel est à votre disposition pour répondre à toute question qui vous semblerait utile pour comprendre sa démarche. Vous trouverez par ailleurs, sur les sites du CCFD-Terre solidaire (http://ccfd-terresolidaire.org) de la Cimade (http://www.cimade.org), de Chrétiens de la Méditerranée (www.chretiensdelamediterranee.com), de Pax Christi (http://paxchristi.cef.fr) et sur le site de la campagne « Un bateau pour Gaza » (www.unbateaupourgaza.fr), tous les renseignements nécessaires et la possibilité de suivre l’opération « Un bateau français pour Gaza » dans le cadre de la flottille de la liberté.
Nous vous prions de croire en nos messages bien fraternels,
Mgr Yves Patenôtre, archevêque de Sens-Auxerre
Mgr Bernard Housset, évêque de La Rochelle et Saintes
Mgr Marc Stenger, évêque de Troyes, président de Pax Christi
Mgr Philippe Brizard, directeur de la Maison d’Ananie
et directeur émérite de l’OEuvre d’Orient
Jean-Arnold de Clermont, pasteur
Jacques Maury, pasteur
Jacques Stewart, pasteur
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